LaCouleur de la victoire De Stephen Hopkins Photos du film La Couleur de la victoire (5) Avis (7) Votre avis. My review Vous n'avez pas attribuĂ© de note au film ! Veuillez choisir une note entre 1 et 5. Merci de laisser un commentaire. Donnez votre avis sur ce film. Emmanuelle 13 mars 2022. Signaler un abus Coraline 06 fĂ©vrier 2022. Signaler un abus Thomas 26 mai 2021. La Couleur De La Victoire est la dĂ©monstration qu’un rĂ©alisateur peu rĂ©putĂ© pour ses Ă©lans artistiques peut s’effacer derriĂšre son sujet, du moment qu’il est porteur. Synopsis En 1934, alors que Jim Crow vient de faire passer ses lois sĂ©grĂ©gationnistes, Jesse Owens arrive Ă  l’universitĂ© d’État de l’Ohio pour travailler avec les meilleurs entraĂźneurs de l’époque. Ce petit‐fils d’esclave va y dĂ©velopper une relation Ă©tonnante avec un entraĂźneur blanc, Larry Snyder. Devenu entraineur d’avant‐garde, obsĂ©dĂ© par la rĂ©ussite, il ne fait aucune distinction de couleur entre ses protĂ©gĂ©s, contrairement Ă  ses collĂšgues. Les deux athlĂštes n’ont qu’un objectif les Jeux olympiques d’étĂ© de 1936 Ă  Berlin. Ce film est Ă©galement la dĂ©monstration que le sport est un thĂšme ĂŽ combien cinĂ©gĂ©nique, tant il est Ă©tait ? riche de valeurs universelles, de lien Ă©troits avec l’Histoire ici bien manipulĂ©e, on y reviendra et de tout ce qui fait un film prenant suspense, rebondissements, Ă©motions et panache. Stephen Hopkins, Ă  peine remarquĂ© pour Predator 2 et Lost In Space, s’attaque ici Ă  une page d’Histoire oĂč se mĂȘlent sport, politique, lutte pour les droits civiques et montĂ©e du fascisme. Nous sommes donc en 1936 et les Jeux Olympiques d’étĂ© doivent se tenir Ă  Berlin, en pleine Allemagne nazie. Aux se pose alors la question de faire participer ou non les athlĂštes Ă  des jeux en terre fasciste, alors mĂȘme ironie de l’histoire que le pays de l’oncle Sam vient de voter les fameuses lois sĂ©grĂ©gationnistes envers les noirs. Question d’autant plus importante qu’une des stars montantes de la course Ă  pieds, Jesse Owens, est noir de peau et par dĂ©finition indĂ©sirable aux Ce n’est pas rĂ©ellement un biopic que signe Stephen Hopkins, son histoire ne suit pas de personnage en particulier, mĂȘme si la camĂ©ra se braque un peu plus sur Jesse Owens et son entraineur Larry Snyder. Non, c’est plutĂŽt Ă  une tranche d’Histoire qu’on a droit, une tranche de petite histoire dans la grande, de ces Ă©vĂ©nements faibles en consĂ©quences mais forts en symboles et les symboles, Hopkins sait les manipuler. Si le film de Stephen Hopkins est une rĂ©ussite cinĂ©matographique, c’est sans doute parce-qu’il a su capter, au-delĂ  d’une mise en scĂšne bien frileuse, la portĂ©e symbolique qu’on a dĂ©cidĂ© d’attribuer aux victoires de Jesse Owens, sa dĂ©termination malgrĂ© l’opposition des militants pour les droits civiques Ă  aller dĂ©montrer au AmĂ©ricains autant qu’aux aryens qu’un noir n’est pas un sous-homme. Ce film rĂ©serve quelques grands moments de panache, comme cette incroyable sĂ©rie de victoires en l’espace d’une heure qu’Owens enregistra lors de championnats universitaires, ou encore lors des ces fameux jeux et sa lutte fraternelle face Ă  l’Allemand Luz Long. Quant aux acteurs, si Stephan James manque par moments de convictions et de relief dans le jeu, Jason Sudeikis est surprenant. Il est totalement Ă  l’aise dans cet univers des annĂ©es trente Ă  grosses voitures et chapeaux mous. Il cabotine c’est vrai, mais n’en fait jamais un usage abusif, comme un vieux routard d’Hollywood. Jeremy Irons est par contre une Ă©nigme, son jeu est toujours parfait, son personnage ambigu mais cette manie qu’il a question d’ñge, de faire cette moue Ă©trange qui lui donne des lĂšvres de poisson, est Ă©pouvantable. Sans ĂȘtre dispensĂ© de quelques tares, La Couleur De La Victoire est une rĂ©ussite, car le sujet dĂ©passe tous les enjeux techniques du cinĂ©ma. Sur le plan historique c’est autre chose, ce film est une Ɠuvre de propagande, au mĂȘme titre qu’Olympia, le fameux film de Leni Riefenstahl, interprĂ©tĂ©e ici par Carice Van Houten. En effet, Owens affirmait ne jamais avoir Ă©tĂ© snobĂ© par Hitler au contraire le chancelier l’aurait saluĂ©, comme les Berlinois l’avaient acclamĂ© mais n’avoir, en revanche, jamais Ă©tĂ© fĂ©licitĂ© par Roosevelt. Ce film reprend donc la version des vainqueurs comme toujours qui dĂ©forme et embellit la vĂ©ritĂ© historique pour en faire un objet de propagande. Sans ĂȘtre destinĂ© Ă  devenir un classique, ce film s’inscrit dans l’hĂ©ritage des grands moments d’Hollywood grande histoire, grands principes moraux lĂ©nifiants et victoire de l’individu face Ă  l’adversitĂ©. Si l’on oublie la manipulation politiquo-historique qu’est ce film, le moment de cinĂ©ma restera agrĂ©able. La Couleur De La Victoire Bande Annonce Voir aussi La Couleur De La Victoire Fiche Technique Titre original Race RĂ©alisation Stephen Hopkins Distribution Stephan James, Jason Sudeikis, Jeremy Irons, William Hurt, Carice Van Houten ScĂ©nario Joe Shrapnel et Anna Waterhouse Direction artistique David Brisbin Costumes Mario Davignon Montage John Smith Photographie Peter Levy Production Jean-Charles Levy, Luc Dayan, Nicolas Manuel, Karsten BrĂŒnig, Kate Garwood, Stephen Hopkins, Thierry Potok, Louis-Philippe Rochon et Dominique SĂ©guin2 SociĂ©tĂ©s de production Forecast Pictures, JoBro Productions & Film Finance, Solofilms et Trinity Race SociĂ©tĂ©s de distribution La Belle Company France, SquareOne Entertainment Allemagne Pays d’origine France, Allemagne, Canada Langue originale anglais Genre biographie, drame, sport DurĂ©e 134’ Date de sortie 27 juillet 2016 Unfilm sĂ©rieux donc, et en mĂȘme temps plein d’émotion. Il en ressort l’image d’un grand champion qui a marquĂ© les esprits avec des records qui ont tenu, pour certain, prĂšs de 25 ans. On Ă©prouve un seul regret : que les images tournĂ©es en 1936 par Leni Riefenstahl, l’égĂ©rie de la communication nazie, n’apparaissent pas en fin 27 juillet 2016 Race titre français La couleur de la victoire est un film germano-canadien rĂ©alisĂ© par un Australien nĂ© en JamaĂŻque, Stephen Hopkins. Il raconte les exploits de Jesse Owens, l'athlĂšte afro-amĂ©ricain qui a bouleversĂ© les Jeux Olympiques de Berlin en 1936, il y a tout juste 80 film se laisse voir. La technique est correcte, mĂȘme si les stades en images de synthĂšse ne font pas illusion, et l'on suit sans trop d'ennui pendant deux heures les aventures sportives et intimes de l'athlĂšte noir et de son entraĂźneur Ă  l'UniversitĂ© de l'Ohio Cleveland. Mais il faut oublier de suite le contexte historique et la prĂ©tention moralisante du film. Passons sur l'absence criante de ressemblance entre les acteurs et leurs personnages, Ă  part peut-ĂȘtre pour l'actrice qui incarne la cinĂ©aste Leni Riefenstahl. Celle-ci reçut de Hitler mission de filmer les Jeux de Berlin et en tira un film-culte, Olympia Les dieux du stade. Le plus ridicule est assurĂ©ment l'interprĂšte de Josef Goebbels, dont on se demande en regardant le film comment il a pu mystifier des dizaines de millions d'hommes. En sortant de la projection, on se prend Ă  rĂȘver de ce qu'aurait produit Steven Spielberg avec un tel sujet. HĂ©las, loin de la subtilitĂ© du Pont des espions ou de Lincoln, nous avons ici un film manichĂ©en qui aligne les poncifs et les anachronismes. Gageons que les scĂ©naristes ont puisĂ© leurs informations sur wikipedia et facebook bien plus que sur les bancs de l'Ă©cole ou dans les livres. Le scĂ©nario pĂšche par la confusion de plusieurs histoires d'abord les relations entre Jesse Owens et son entraĂźneur, une demi-fiction sur laquelle nous n'avons rien Ă  dire, ensuite la question noire aux États-Unis, Ă  peine Ă©bauchĂ©e alors que le film se dĂ©roule pendant la pĂ©riode la plus dure de la sĂ©grĂ©gation, enfin le dĂ©bat sur le boycott Ă©ventuel des Jeux du fait de la politique antisĂ©mite de Hitler. Il entretient la confusion entre antisĂ©mitisme nazi et racisme anti-noir. Dans les faits, c'est seulement l'antisĂ©mitisme rĂ©activĂ© par les lois de Nuremberg de septembre 1935 qui a suscitĂ© dĂ©bat aux États-Unis, plus spĂ©cialement Ă  New York, plus grande ville juive du monde. Les sportifs noirs tels Eulace Peacock, Jesse Owens et Ralph Metcalfe Ă©taient quant Ă  eux trĂšs dĂ©sireux de concourir. Ils avaient le soutien des mĂ©dias afro-amĂ©ricains qui pensaient que leurs mĂ©dailles seraient un camouflet aux thĂ©ories nazies tout comme aux pratiques sĂ©grĂ©gationnistes amĂ©ricaines lois dites Jim Crow ». 18 noirs 16 hommes et deux femmes se dĂ©placĂšrent en dĂ©finitive Ă  Berlin, soit trois fois qu'aux Jeux de Los Angeles de 1932. Contrairement Ă  leurs espoirs, leurs mĂ©dailles n'ont rien apportĂ© Ă  leur retour Ă  la cause noire. Triste rĂ©alitĂ© que n'aborde pas le film. La couleur de la victoire prĂ©sente par ailleurs une caricature de l'Allemagne en 1935-1936. Les deux fois oĂč des AmĂ©ricains se hasardent dans les rues de Berlin, ils tombent nez Ă  nez avec une rafle de pauvres gens des Juifs ?. Un peu comme si chaque fois qu'un AmĂ©ricain dĂ©barquait en France en 2016, il tombait sur un fou Ă  la kalachnikov ! Enfin, on n'Ă©chappe pas Ă  la rumeur postĂ©rieure selon laquelle Hitler aurait quittĂ© la tribune pour ne pas avoir Ă  saluer Owens. La conclusion qui s'en dĂ©gage si les nazis avaient Ă©tĂ© aussi stupides que ceux montrĂ©s dans le film, on se demande comment ils auraient pu entraĂźner le monde dans le cataclysme. De pareils films n'aident pas le grand public Ă  comprendre les ressorts de l'Histoire et moins encore Ă  aborder la complexitĂ© de l'actualitĂ©, avec ses rumeurs et ses mensonges. AndrĂ© LaranĂ© PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2018-11-27 095014

FILM« la couleur de la victoire » de Stephen HOPKINS DOSSIER ENSEIGNANT Pistes de travail pour des CM2/6 Ăšme et questions/rĂ©ponses Domaine 1 : Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française Ă  l’oral et Ă  l’écrit Langage oral L’oral d’élaboration - Usage de l’oral pour entrer dans les contenus disciplinaires et Ă©laborer des raisonnements. - Usage de l’oral pour

ContrairementĂ  ses collĂšgues, il ne fait aucune distinction de couleur entre ses protĂ©gĂ©s : seule la performance compte. Il entend bien envoyer Jesse aux Jeux Olympiques de 1936, Ă  Berlin. Une victoire serait un beau pied de nez au rĂ©gime nazi en place. Jesse Owens va finalement battre tous les records de mĂ©dailles (4 mĂ©dailles d’or : 100 m, longueur, 200 m, 4 x 1933 Cleveland. Dans une AmĂ©rique sĂ©grĂ©gationniste, Jesse Owens, petit-fils d'esclave et coureur Ă©mĂ©rite, intĂšgre l'universitĂ© d'État de l'Ohio. Convaincu
Regardezla bande annonce du film La Couleur de la victoire (La Couleur de la victoire Bande-annonce VO). La Couleur de la victoire, un film de Stephen Hopkins
AudĂ©but du mois d’aoĂ»t, juste avant les jeux Olympiques au BrĂ©sil est sorti un film : La couleur de la victoire.Ce film retrace une partie de la vie de l’athlĂšte noir amĂ©ricain Jesse Owens qui remportera 3 mĂ©dailles d’or individuelle sur 100 et 200 mĂštres, au saut en longueur et une mĂ©daille d’or sur le relais 4x100, aux jeux Olympiques de Berlin en 1936. FILM– 27/07/2016 – de Stephen Hopkins avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree « La couleur de la victoire » est un biopic comme les AmĂ©ricains savent les faire. Rien de gĂ©nial ou de trĂšs original dans ce portrait de l’immense coureur que fut Jesse Owens (4 mĂ©dailles Ă  Berlin 1936) mais un scĂ©nario bien montĂ©, des acteurs convaincants et une description assez En1934, Jesse Owens, sprinter noir amĂ©ricain, a l'opportunitĂ© de travailler avec Larry Snyder Ă  l'UniversitĂ© d'Ă©tat de l'Ohio. La sĂ©grĂ©gation raciale existe encore, mais pour Larry, seule la performance athlĂ©tique compte, pas la couleur de peau. Fop79.
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