Unfilm sur la rafle du Vel' d'Hiv', dont furent victimes plus de 13 000 juifs français, parmi lesquels de nombreux enfants, les 16 et 17 juillet 1942. Voir la bande-annonce
SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION...1°- Christophe SauliĂšre "Faute de chambre Ă gaz, si tel est bien le cas , je ne souhaite a personne d'aller crever dans les carriĂšres de pierre de Mauthausen, les souterrains de Dora-Nordhausen , les usines de la grande bourgeoisie patronale germano-nazie Krupp et Daimler-Benz , ou de se faire dĂ©cimer par la typhoĂŻde, les pneumonies , la dysenterie et le scorbut , faute de soins , de chauffage et de nourriture rappel, environ 350 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques sont morts - tuĂ©s par le travail forcĂ© - ou ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans les camps nazis. Pour exemples , parmi les 15 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques dĂ©portĂ©s Ă Auschwitz pour le travail forcĂ©, seulement 92 survivront. A Buchenwald , ils seront 17 000 Ă pĂ©rir par le travail forcĂ© . Les russes du Block 20 , insurgĂ©s Ă Mauthausen , seront prĂšs de 3000 Ă ĂȘtre abattus .2°- Brigitte Pascall Il faudrait parler aussi la sauvage rĂ©pression des membres du sonderkommando, qui ont dynamitĂ© un crĂ©matorium d'Auchwitz le 7 octobre1944. EssayĂ© de libĂ©rer le camp des femmes avec des tenailles ! Les nazis noyĂšrent la mutinerie dans le sang, tirant sur eux au pistolet Ă bout portant. Les dĂ©tenus prĂšs du crĂ©matoire Ă©tant abattus sur lendemain, plus de 450 manquaient Ă l'appel cf le livre de Hermann Langbein "Hommes et femmes Ă Auchwitz", Ă©dition 10/18, n° 2481, avec une prĂ©face de Primo camp dâAuchwitz est un mauvais exemple, car il Ă©tait Ă la fois un camp de travail bagne et camp d'extermination. DĂšs le mois de juillet 1944, voyant que lâAllemagne avait perdu la guerre, Himmler fit dĂ©truire les chambres Ă gaz, pour ne pas laisser de traces. En revanche, Birkenau Ă©tait un "pur" camp dâextermination il n'y avait pas de sĂ©lection, les femmes et les enfants Ă©taient conduits directement Ă la chambre Ă gaz !
Articleréservé aux abonnés. LE livre s'ouvre sur une confrontation : d'un cÎté, un juif hollandais, Rudolf Martin, employé dans le camp de
AprĂšs la dĂ©faite allemande de la bataille de Moscou en dĂ©cembre 1941 et l'entrĂ©e en guerre des Ătats-Unis le 11 dĂ©cembre 1941, les autoritĂ©s allemandes comprirent que la guerre serait longue. Pour faire face Ă la pĂ©nurie aiguĂ« de main-d'Ćuvre et Ă la nĂ©cessitĂ© de produire des armes, des machines, des avions et des bateaux pour remplacer les pertes allemandes, la SS crĂ©a davantage d'entreprises et signa des contrats avec des entreprises publiques et privĂ©es pour produire des biens et fournir de la main d'Ćuvre aux industries liĂ©es au secteur de l'armement. Un exemple bien connu de coopĂ©ration entre la SS et le secteur privĂ© est celui de la sociĂ©tĂ© Farben qui installa une usine de caoutchouc synthĂ©tique Ă Auschwitz III Buna-Monowitz. AU SERVICE DE L'EFFORT DE GUERRE ALLEMAND L'incarcĂ©ration d'un nombre croissant de personnes dans les camps de concentration permis de maintenir une main d'Ćuvre abondante, mĂȘme si la brutalitĂ© Ă l'intĂ©rieur des camps rĂ©duisait le nombre de travailleurs disponibles. Les chambres Ă gaz, ainsi que d'autres moyens, permettaient "d'Ă©radiquer" les prisonniers qui n'Ă©taient plus en mesure de travailler. Des centaines de sous-camps furent créées pour chaque camp de concentration entre 1942 et 1944. Ces sous-camps Ă©taient situĂ©s prĂšs des usines, ou prĂšs des lieux d'extraction de matiĂšres premiĂšres. Ainsi Wiener Neudorf, un camp annexe de Mauthausen créé en 1943, Ă©tait situĂ© prĂšs d'une usine d'aviation Ă l'est de Vienne; Sosnowitz, un camp satellite d'Auschwitz III Buna-Monowitz, fut Ă©tabli prĂšs d'une mine de charbon ; dans des usines souterraines Ă Dora-Mittelbau, les prisonniers produisaient des missiles dans des conditions Ă©pouvantables. Les autoritĂ©s centrales SS tentĂšrent de convaincre les commandants des camps de maintenir en vie les prisonniers dans le seul but de servir l'effort de guerre. Peu de responsables prirent ces instructions au sĂ©rieux et aucun ne se soucia de changer la culture meurtriĂšre des camps. EVACUATIONS ET EXPERIENCES MEDICALES Pendant la derniĂšre annĂ©e de la guerre, alors que les forces allemandes Ă©taient repoussĂ©es Ă l'intĂ©rieur desFs frontiĂšres du Reich, les populations des camps de concentration juives et non-juives subirent des pertes catastrophiques Ă cause de la famine, du froid, des maladies et des mauvais traitements. Les nazis, qui ne voulaient pas que les prisonniers soient libĂ©rĂ©s par les AlliĂ©s, les firent Ă©vacuer des camps de concentration. SurveillĂ©s par des gardiens SS, ils furent Ă©vacuĂ©s par marches forcĂ©es Ă©galement appelĂ©es marches de la mort dans le froid hivernal, sans nourriture, abri ou vĂȘtements appropriĂ©s. Les gardiens SS avaient pour instruction de tirer sur tous ceux qui ne pouvaient plus avancer. D'autres prisonniers furent Ă©vacuĂ©s par camions ouverts ainsi livrĂ©s au froid mortel de l'hiver. Durant cette pĂ©riode, les camps de concentration servirent de cadre Ă d'effroyables expĂ©riences mĂ©dicales, souvent mortelles, exercĂ©es sur les prisonniers sans leur consentement. A Dachau, par exemple, des scientifiques allemands menĂšrent des expĂ©riences sur des dĂ©tenus pour dĂ©terminer le temps de survie d'un homme en cas de rĂ©duction de la pression de l'air ou dans de l'eau glacĂ©e. Le but Ă©tait d'amĂ©liorer les connaissances sur la survie en altitude pour l'aviation allemande. A Sachsenhausen, diverses expĂ©riences furent conduites sur des prisonniers pour trouver des vaccins contre des maladies contagieuses mortelles. A Auschwitz III, le mĂ©decin SS Josef Mengele mena des expĂ©riences sur des jumeaux afin de trouver un moyen d'accroĂźtre la population allemande en sĂ©lectionnant des couples qui donneraient naissance Ă des jumeaux. Ces expĂ©riences criminelles et meurtriĂšres Ă©taient pour la plupart fondĂ©es sur des doctrines pseudo-scientifiques et sur des fantasmes racistes. LIBERATION En 1944-1945, les armĂ©es alliĂ©es libĂ©rĂšrent les camps de concentration. Le taux de mortalitĂ© dans les camps resta trĂšs Ă©levĂ© pendant les semaines qui suivirent la libĂ©ration car de nombreux dĂ©tenus Ă©taient trop affaiblis pour survivre. Selon les rapports de la SS, il restait plus de 700 000 dĂ©tenus dans les camps en janvier 1945. Selon les estimations, la moitiĂ© des dĂ©cĂšs survenus entre 1933 et 1945 eurent lieu durant la derniĂšre annĂ©e de la guerre.
Bordeldans le camp de concentration de Gusen, en Autriche. Durant la Seconde Guerre mondiale, l' Allemagne nazie crée des bordels dans les camps de concentration (en allemand : Lagerbordell) pour inciter les prisonniers à collaborer. Mais ces établissements sont utilisés principalement par des kapos, c'est-à -dire des prisonniers
Obama fait une bourde sur les camps d'exterminations nazis de Pologne C'est ce qu'on appelle un "couac". La Maison Blanche a tentĂ© d'apaiser mardi 29 mai une bourde diplomatique avec la Pologne, aprĂšs que le prĂ©sident Barack Obama eut Ă©voquĂ© dans un discours les "camps polonais de la mort", au lieu d'un camp d'extermination nazi. Ce faux-pas linguistique a assombri une cĂ©rĂ©monie tenue en hommage posthume Ă Jan Karski, un ancien officier polonais qui a fourni les premiers tĂ©moignages sur la politique d'extermination des Juifs par les nazis. "Avant un voyage au travers des lignes ennemies, des rĂ©sistants lui avaient racontĂ© que les Juifs avaient Ă©tĂ© tuĂ©s en masse, ils l'ont introduit en cachette dans le ghetto de Varsovie et dans un camp polonais de la mort pour qu'il voit lui-mĂȘme ce qu'il en Ă©tait", a dĂ©clarĂ© Barack Obama. L'impression que la Pologne porte une responsabilitĂ© Le gouvernement polonais observe d'une maniĂšre trĂšs sourcilleuse les descriptions faites par la presse internationale des anciens camps de concentration dits "polonais", car il dit que ce terme - mĂȘme s'il est utilisĂ© simplement comme une indication gĂ©ographique - peut donner l'impression que la Pologne porte une responsabilitĂ© dans le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Tommy Vietor, un porte-parle de Barack Obama pour le Conseil national de sĂ©curitĂ©, a dĂ©clarĂ© que le prĂ©sident s'Ă©tait "mal exprimĂ©". "Il se rĂ©fĂ©rait aux camps de la mort nazis en Pologne", a-t-il expliquĂ©. "Nous regrettons cette erreur d'expression qui ne devrait pas porter ombrage Ă notre intention claire d'honorer Jan Karski et ces courageux citoyens qui se sont tenus du cĂŽtĂ© de la dignitĂ© humaine face Ă la tyrannie", a-t-il ajoutĂ©. Jan Karski, qui est mort Ă Washington Ă l'Ăąge de 86 ans en l'an 2000, Ă©tait devenu professeur d'histoire Ă l'universitĂ© de Georgetown.
ShiraHaas (hĂ©breu : Ś©ŚŚšŚ ŚŚŚĄ) est une actrice israĂ©lienne, nĂ©e le 11 mai 1995 Ă Hod Hasharon.. Biographie. Shira Haas naĂźt le 11 mai 1995 Ă Hod Hasharon, en IsraĂ«l, dans une famille juive.Ses parents, tous deux sabras, sont dâorigine
Les 20 films ayant pour thĂ©matique camp de concentrationAfficher tous les films meilleurs films prochainement en salles en DVD / VOD 16. Mon FĂŒhrer Mein FĂŒhrer - Die wirklich wahrste Wahrheit ĂŒber Adolf Hitler ComĂ©die 1h 35min AnnĂ©e de production 2007 De Dani LevyAvec Helge Schneider, Ulrich MĂŒhe Presse Spectateurs Lorsqu'en 1944, les Russes sont aux portes de l'Allemagne et alors que la guerre totale semble dĂ©finitivement perdue, le FĂŒhrer veut mobiliser le peuple allemand dans son discours du Nouvel An. Mais Hitler n'est pas d'humeur Ă le faire... Voir la bande-annonce Autres tags Allemagne / allemand, berlin, dĂ©pression / dĂ©primĂ©, films controversĂ©s, nazisme / fascisme, personnage historique, propagande, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 17. Les Convois de la honte Documentaire 1h 44min AnnĂ©e de production 2009 De Raphael Delpard Presse Spectateurs Comment la SNCF a organisĂ© et transportĂ© les prisonniers notamment juifs de France en Allemagne, ainsi que les actes de rĂ©sistance entrepris par des cheminots. De nombreuses scĂšnes impressionnantes ont Ă©tĂ© reconstituĂ©es... Voir la bande-annonce Autres tags CommunautĂ© juive, gĂ©nocide, seconde guerre mondiale 18. Eichmann Biopic 1h 40min AnnĂ©e de production 2007 De Robert Young, Robert Young IIAvec Thomas Kretschmann, Troy Garity Spectateurs Biopic sur l'officier SS Adolf Eichmann, chargĂ© de la dĂ©portation et de la logistique des camps pendant la seconde guerre mondiale. Autres tags biopic / biographie / Biographie romancĂ©e, nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale 19. Le Temps du silence Drame AnnĂ©e de production 2011 De Franck ApprederisAvec LoĂŻc Corbery, Audrey Marnay Autres tags aprĂšs-guerre, Festival de Luchon 2011, traumatisme 20. Corre gitano Court mĂ©trage 10min AnnĂ©e de production 1981 De Tony Gatlif Le sort des tziganes dans les camps de concentration nazis. Autres tags Gitans / Tsiganes, nazisme / fascisme Proposer un film pour ce tagDrancy- un camp de concentration trĂšs ordinaire - Maurice Rajsfus - VĂ©ritable antichambre des camps dâextermination nazis, le camp de Drancy fut le site de trois annĂ©es de terreur et de violences orchestrĂ©es par la Gestapo, mises en Ćuvre par la police française. DâaoĂ»t 1941 Ă aoĂ»t 1944, 67 000 Juifs de France ont transité par le camp de Drancy.
Par JoĂ«l Chatreau âą Mise Ă jour 26/01/2015 Le camp dâAuschwitz-Birkenau, libĂ©rĂ© par lâArmĂ©e rouge il y a 75 ans â le 27 janvier 1945 â est le plus fort symbole de lâextermination des Juifs, des Tziganes, des Polonais, des SoviĂ©tiques et autres une vingtaine de nationalitĂ©s, orchestrĂ©e par le rĂ©gime nazi Ă lâĂ©chelle industrielle. Il est Ă©galement le seul camp de concentration Ă avoir instituĂ© la plus ignoble des mĂ©thodes dâidentification de ses prisonniers, en les marquant dans leur chair de maniĂšre indĂ©lĂ©bile avec un tatouage. Dans les autres camps Ă©tablis sous le IIIe Reich, les dĂ©portĂ©s avaient leur numĂ©ro de matricule cousu sur le vĂȘtement au niveau de la poitrine. Câest au dĂ©but de lâannĂ©e 1943 que le commandant dâAuschwitz, Rudolf Höss, dĂ©cida de faire tatouer tous les dĂ©tenus, hommes et femmes, Ă lâexception des seuls 14 juin 1940 est la date qui est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant celle du tout dĂ©but de lâactivitĂ© du camp, installĂ© dans des quartiers vidĂ©s de leurs habitants de la ville dâOswiecim, dans le sud de la Pologne. Ce jour lĂ y arriva un premier convoi de 728 prisonniers politiques polonais. Mais ce nâest quâĂ partir de dĂ©cembre 1941 que le tatouage fut âtestĂ©â avant tout sur des dĂ©tenus soviĂ©tiques. ParticuliĂšrement maltraitĂ©s par les gardiens SS, ils mouraient en grand nombre sur 15 000 internĂ©s, seulement mille survĂ©curent et il devenait impossible de les recenser. La premiĂšre mĂ©thode de tatouage se transforma en torture une plaque, percĂ©e dâaiguilles qui formaient les chiffres du matricule, Ă©tait brutalement enfoncĂ©e dans la poitrine du dĂ©portĂ©, puis de lâencre Ă©tait apposĂ©e sur la peau incisĂ©e. A partir du printemps 1942, les Polonais seront soumis au mĂȘme cruel traitement. šTatouage systĂ©matique sur l'avant-bras gaucheCe nâest que le 22 fĂ©vrier 1943, comme lâindique une fiche rĂ©digĂ©e par la Kommandantur dâAuschwitz, que commence le tatouage systĂ©matique des dĂ©portĂ©s, Juifs ou non, qui ont Ă©chappĂ© Ă la mort dans les chambres Ă gaz car ils avaient Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s par les SS comme aptes au travail. A cause de lâimmensitĂ© du camp qui, avec ses 47 annexes, finit par sâĂ©tendre sur 40 km2, les nazis estiment que câest le meilleur moyen dâidentifier tous les prisonniers, y compris quand ils meurent. Le numĂ©ro de matricule sera dĂ©sormais tatouĂ© sur lâavant-bras gauche, en gĂ©nĂ©ral sur la partie externe mais aussi, Ă certaines pĂ©riodes, Ă lâintĂ©rieur de lâavant-bras. Ce sont des âschreiberâ, notamment des dĂ©tenus forcĂ©s Ă le faire, qui tatouent chiffre par chiffre Ă lâaide dâ le livre âMĂ©decin Ă Auschwitzâ, le mĂ©decin lĂ©giste Miklos Nyiszli, un Juif Hongrois, raconte âUn prisonnier pratique avec un instrument rempli dâencre un grand nombre de petites piqĂ»res sur mon bras. A la place de ces derniĂšres apparaissent des tĂąches bleutĂ©es et floues. Il me rassure, la peau va sâenflammer un peu, mais cela passera aprĂšs une semaine et les numĂ©ros apparaĂźtront nettement dĂ©tachĂ©sâ. A sa descente du train, si le dĂ©portĂ© est jugĂ© assez bien portant pour travailler, il est gĂ©nĂ©ralement tatouĂ© le lendemain, mais la rĂšgle nâest pas toujours respectĂ©e. Auparavant, il devra passer par un bĂątiment dit de dĂ©sinfection, surnommĂ© âle saunaâ Ă Auschwitz. Il y sera enregistrĂ©, dĂ©pouillĂ© de tous ses vĂȘtements, de ses Ă©ventuels objets de valeur et du moindre papier ou photographie, puis on lui rasera la tĂȘte et le pubis. AprĂšs une douche, il recevra la tristement cĂ©lĂšbre tenue Ă un simple numĂ©roLe numĂ©ro incrustĂ© dans la peau Ă©tait lâaboutissement de ce systĂšme parfaitement rĂ©flĂ©chi de dĂ©shumanisation. Le prisonnier nâavait mĂȘme plus de nom mais une âimmatriculationâ quâil Ă©tait obligĂ© dâapprendre par coeur afin de la rĂ©citer, en allemand, Ă chaque appel ou convocation. Pour les Juifs croyants, lâoffense sâajoutait Ă la souffrance puisque la Torah interdit toute modification irrĂ©versible du corps, donc les tatouages notamment. On sait nĂ©anmoins que lâĂȘtre humain est capable de sâadapter Ă tout, y compris Ă lâenfer sur Terre. Dans son livre emblĂ©matique âSi câest un hommeâ, lâItalien Primo Levi, rescapĂ© dâAuschwitz, explique comment certains dĂ©portĂ©s arrivĂšrent Ă trouver un brin dâhumanitĂ© derriĂšre chaque matricule. âCertains dâentre nous se sont peu Ă peu familiarisĂ©s avec la funĂšbre science des numĂ©ros dâAuschwitz, qui rĂ©sument Ă eux seuls les Ă©tapes de la destruction de lâHĂ©braĂŻsme en Europeâ, Ă©crit Primo Levi. âPour les anciens du camp, poursuit-il, le numĂ©ro dit tout la date dâarrivĂ©e au camp, le convoi dont on faisait partie, la nationalitĂ©. On traitera toujours avec respect un numĂ©ro compris entre 30 000 et 80 000, il nâen reste que quelques centainesâ. Selon plusieurs tĂ©moignages, des gardiens SS semblaient Ă©galement Ă©prouver un certain respect pour les prisonniers qui portaient les numĂ©ros les moins Ă©levĂ©s, preuve de leur endurance Ă survivre. Parfois, ils leur donnaient une corvĂ©e moins importante ou la faisaient faire par des dĂ©tenus arrivĂ©s plus rĂ©cemment. Environ 400 000 personnes ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es et rĂ©duites Ă un simple numĂ©ro dans le plus grand camp de la mort mis en place par les nazis, plus de la moitiĂ© y a pĂ©ri. Mais ce bilan effrayant est encore loin de montrer toute lâampleur de lâextermination, car au total, 1,3 million dâhommes, de femmes et dâenfants sont arrivĂ©s un jour Ă Auschwitz⊠1,1 million nâen sont jamais ressortis vivants. 90% des victimes Ă©taient des Juifs venus de toute lâEurope. Le camp dâAuschwitz nâest quâun exemple de la monstruositĂ© nazie qui visait Ă la destruction du peuple juif, appelĂ©e en hĂ©breu la Shoah, la âcatastropheâ. La Shoah a fait disparaĂźtre prĂšs de 6 millions de MusĂ©e dâAuschwitz-Birkenau et
PUAN.