Berlin1945, un bunker, la Pologne, les camps de concentration Pour son premier roman, “Ces rĂȘves qu’on piĂ©tine”, SĂ©bastien Spitzer n’a pas cherchĂ© la facilitĂ©. Et derriĂšre la
© EP Media - 2015 Genre Histoire Parution One shot Tome 1 Identifiant 498 Origine Europe Langue Français Forum Discuter de la sĂ©rie dans les forums Quelque part en ex-Yougoslavie. Le vieux Kazik et sa femme se souviennent d'Auschwitz... Quand en mars 1944, ils dĂ©couvrent que la barbarie revĂȘt une forme humaine celle du bourreau nazi. PremiĂšre bande dessinĂ©e rĂ©aliste sur la Shoah, ce rĂ©cit bouleversant, directement inspirĂ© des tĂ©moignages des survivants du camp d'Auswitz-Birkenau, raconte le quotidien du camp d'extermination. L'auteur ne cherche pas Ă  rĂ©sumer la Solution Finale ni Ă  dĂ©velopper de thĂšse historique, mais souhaite sensibiliser les nouvelles gĂ©nĂ©rations au devoir de mĂ©moire. Pour ne jamais oublier les millions de victimes du nazisme.
Le27 janvier 1945, l’armĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libĂšre les survivants.Le monde dĂ©couvre un systĂšme d’une barbarie inouĂŻe, jamais vue dans l’histoire de l’humanitĂ© : la « Soixante-dix ans aprĂšs l'ouverture en Alsace du Struthof, le seul camp de concentration nazi en territoire français, une dizaine de survivants tĂ©moignent inlassablement de leur calvaire auprĂšs des jeunes gĂ©nĂ©rations."On voulait survivre pour raconter ce qu'avaient subi nos camarades. On savait pourquoi on Ă©tait lĂ , on Ă©tait des rĂ©sistants", explique calmement Jean Villeret, 88 ans, qui fut internĂ© de juillet Ă  septembre 1944 au camp du Struthof-Natzweiler, Ă  environ 60 km de Strasbourg, dans une Alsace alors annexĂ©e Ă  l'Allemagne hitlĂ©rienne."Je suis revenu ici plus de cent fois. A chaque fois, j'ai l'impression de revivre ma jeunesse", explique ce vieil homme dynamique, qui aprĂšs le Struthof passa prĂšs de huit mois Ă  Dachau. Aujourd'hui, il accompagne frĂ©quemment des groupes scolaires sur le site alsacien, dĂ©sormais dotĂ© d'un musĂ©e consacrĂ© aux horreurs du nazisme. A chaque fois, l'ancien rĂ©sistant revĂȘt son pyjama de dĂ©portĂ©. A chaque fois, il ressent "de la tristesse vis-Ă -vis de nos camarades qui ne sont plus lĂ ".Chaque annĂ©e, fin juin, les survivants reviennent au Struthof, sur ce coteau verdoyant des Vosges oĂč ils ont connu la faim, le froid, les coups et la prĂ©sence quotidienne de la mort. Ils participent Ă  une veillĂ©e funĂšbre et Ă  une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative, en mĂ©moire des personnes, dont 20% de Juifs, qui y furent dĂ©portĂ©es et des qui y sont morts."Nous nous inclinons sur la tombe de ceux qui n'ont pas de tombe", a dĂ©clarĂ© dimanche au nom du gouvernement, lors de cette cĂ©rĂ©monie, le ministre des CollectivitĂ©s territoriales Philippe Richert, par ailleurs prĂ©sident de la rĂ©gion Alsace. "La mĂ©moire, aussi fragile soit-elle, est notre victoire. C'est la victoire sur l'oubli et les forces de la mort", a-t-il dit, soulignant que "votre parole est le meilleur vaccin qui soit contre les assauts sans cesse rĂ©pĂ©tĂ©s du nĂ©gationnisme et du rĂ©visionnisme".Pour entretenir ce souvenir, plusieurs rescapĂ©s ont prĂȘtĂ© cette annĂ©e leur concours Ă  un projet artistique qui interroge, via des installations vidĂ©o, les liens entre leurs tĂ©moignages et le prĂ©sent. Cette oeuvre-exposition, intitulĂ©e "Les yeux mĂȘlĂ©s", est Ă  voir sur place jusqu'au 2 octobre."Je suis arrivĂ© ici le 19 novembre 1943, j'Ă©tais pieds nus dans la neige, je m'en rappelle encore", se remĂ©more Jean Boudias, qui avait alors 17 ans."On avait faim, on avait froid. On Ă©tait vivant le matin, on pouvait ĂȘtre mort le soir. Chaque jour Ă©tait un combat pour survivre", renchĂ©rit Jean 40% des prisonniers du camp du Struthof-Natzweiler ont Ă©tĂ© tuĂ©s, principalement par les conditions infernales de vie et de travail. Le camp a Ă©galement Ă©tĂ© pourvoyeur de plusieurs centaines de cobayes pour les expĂ©rimentations que trois mĂ©decins de l'universitĂ© allemande de Strasbourg menaient sur les gaz de combat et le typhus. Un mĂ©decin allemand, le Dr Hirth, a aussi fait exĂ©cuter dans la petite chambre Ă  gaz du camp 86 Juifs et Juives venus d'Auchwitz, pour se constituer une "collection anatomique".A partir de dĂ©but septembre 1944, le Struthof est Ă©vacuĂ© par les nazis environ prisonniers partent pour Dachau, en BaviĂšre. Lorsque les AmĂ©ricains arrivent dans les Vosges, le 23 novembre 1944, ils dĂ©couvrent des baraques et miradors vides.
QuatriÚmede couverture L'auteur, qui fut l'élÚve de Freud et d'Adler décrit sa vie en camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale et relate comment il a mis à l'épreuve sa découverte de la logothérapie durant cette période. Il montre comment cette thérapie repose sur le besoin primordial de donner un sens à sa vie.
‎De l'UniversitĂ© aux Camps de Concentration. TĂ©moignages strasbourgeois.‎ ‎Hors SĂ©rie des Publications de la FacultĂ© des Lettres de l'UniversitĂ© de Strasbourg, Paris, Les Belles Lettres, 1954, 2e Ă©dition, fort gd. in-8, br., XI - 1 - 560 - 4 pp., nb. reproductions de documents anciens en noir, "nos morts", Vocabulaire usuel des camps de concentrations, index des noms de personnes, index des noms de lieux et de nationalitĂ©s, gd. carte dĂ©pliable dĂ©signant les camps de concentrations, ENVOI sur une carte de visite de Marcel Fritsch datant du 1er octobre 1986, RĂ©union de trĂšs nombreux tĂ©moignages d'anciens prisonniers de camps de concentrations durant la Seconde Guerre mondiale. Le livre dĂ©bute avec les nombreuse "rafles" en France, puis vient les rĂ©cits des dĂ©portĂ©s dans les diffĂ©rents camps Buchenwald, Dachau, Dora, Ellrich, Mauthausen, Melk, Ebensee, Flossenburg, Helmstedt mine de sel, Stutthof, Ravensbruck, Zwodau, Auschwitz, Grossrose, Buchenwald. Des rĂ©cits "insoutenables" mĂȘme 60 ans aprĂšs ! RARE TrĂšs bon Ă©tat ‎ ‎Librairie gĂ©nĂ©raliste spĂ©cialisĂ©e en livres de gastronomie, Ɠnologie et tabagie, installĂ©e Ă  450m du futur institut international de gastronomie de JoĂ«l ROBUCHON Ă  Montmorillon 86-Vienne‎ Struthof des fouilles pour Ă©clairer le travail forcĂ© du seul camp de concentration français Par Le Figaro avec AFP PubliĂ© Ă  l’instant «Un haut lieu de terreur, de pleurs, de douleurs, de travail Une sĂ©lection de dix romans ” Comment raconter la guerre ? DĂšs 1915, les premiers romans apparaissent et prĂ©sentent l’évĂ©nement tragique comme une aventure, avec un souffle Ă©pique et un regard forcĂ©ment manichĂ©en. Mais cette vision n’est pas en adĂ©quation avec ce que vivent les soldats au quotidien c’est alors que des Ă©crivains-combattants viennent raconter leur guerre, trĂšs diffĂ©rente de celle que l’arriĂšre s’imagine. AprĂšs 1918, le spectacle des blessures physiques et psychiques causĂ©es par le conflit soulĂšve l’horreur et le dĂ©goĂ»t, ce qui donne un ton pessimiste, dĂ©sabusĂ© et dĂ©sillusionnĂ© Ă  la littĂ©rature de guerre. Les romans portant sur 1914-1918 sont trĂšs nombreux, faire un choix n’est donc pas facile, mais les dix retenus ici permettent de retracer l’évolution dans le temps de ce genre littĂ©raire et vous donnerons, on l’espĂšre, l’envie d’aller voir de plus prĂšs. ” Source La PremiĂšre Guerre mondiale pour les Nuls, Jean-Yves le Naour. Éditions First, 2008. Pour en savoir plus consulter le site de l’historien Jean-Yves Le Naour, spĂ©cialiste de la PremiĂšre Guerre mondiale et de Histoire du XXe siĂšcle. La liste des dix romans lire les descriptions dans le chapitre 26 1° Gaspard, RenĂ© Benjamin, 1915. 2° Le Feu, Henri Barbusse, 1916. 3° Les Croix de bois, Roland DorgelĂšs, 1919. 4° Orages d’acier, Ernst JĂŒnger, 1920. 5° Le Diable au corps, Raymond Radiguet, 1923. 6° Force-BontĂ©, Bakary Diallo, 1926. 7° Á l’ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque, 1928. 8° L’Adieu aux armes, Ernest Hemingway, 1929. 9° Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand CĂ©line, 1932. 10° Les Âmes grises, Philippe Claudel, 2003. Les Ă©ditions les plus rĂ©centes Gaspard, 1915. Archipoche, 3 janv. 2014 – 288 pages Depuis les premiers jours d’aoĂ»t 1914, RenĂ© Benjamin, jeune journaliste mobilisĂ© en Lorraine, tient un carnet de choses vues ». Avec de l’eau plein nos chaussures et ma culotte, je me dis encore il y a une page Ă©patante Ă  faire lĂ -dessus », Ă©crit-il Ă  sa mĂšre. DĂšs mars 1915, ses notes fournissent la matiĂšre d’un feuilleton que publie Le Journal. Lorsque, aprĂšs une blessure, Benjamin est rapatriĂ© en Anjou, il dĂ©cide de tirer de ces croquis un roman mettant en scĂšne un Parisien truculent et hĂąbleur Gaspard, qui compte rentrer du front pour les vendanges », et que nous suivons en campagne, dans le train des blessĂ©s ou choyĂ© par de jolies infirmiĂšres
 CouronnĂ© par le prix Goncourt 1915, le livre connaĂźtra un vif succĂšs jusqu’à la fin 1916. Il apparaĂźt alors que le conflit va s’éterniser Ă  Gaspard succĂ©deront des Ɠuvres plus noires Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix de bois de DorgelĂšs. Gaspard est sans doute le premier roman inspirĂ© par la mobilisation et par l’euphorie de l’étĂ© 1914, que caractĂ©risaient deux traits l’élan charmant de cette race qui courut au feu ; puis la criminelle incurie de la plupart de ceux qui nous menĂšrent politiques ou officiers. C’est le double sujet de mon livre, qui est un livre triste. On y rit ? Rien n’est plus triste que le rire dans le drame. » Henri Barbusse Le feu. Journal d’une escouade, 1916. Collection Folio n° 5660, Gallimard. Parution 31-10-2013 – Ils te diront, grogna un homme Ă  genoux, penchĂ©, les deux mains dans la terre, en secouant les Ă©paules comme un dogue Mon ami, t’as Ă©tĂ© un hĂ©ros admirable!’’ J’veux pas qu’on m’dise ça! Des hĂ©ros, des espĂšces de gens extraordinaires, des idoles? Allons donc! On a Ă©tĂ© des bourreaux. On a fait honnĂȘtement le mĂ©tier de bourreaux. On le r’fera encore, Ă  tour de bras, parce qu’il est grand et important de faire ce mĂ©tier-lĂ  pour punir la guerre et l’étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble – quelquefois nĂ©cessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilĂ  ce qu’on a Ă©tĂ©. Mais qu’on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j’ai tuĂ© des Allemands.»Prix Goncourt en 1916, Le feu est le tĂ©moignage poignant de l’horreur des tranchĂ©es par un survivant. Il reste un chef-d’Ɠuvre de la littĂ©rature de guerre. Roland DorgelĂšs Les Croix de bois, 1919. Date de publication 8 septembre 2010 SĂ©rie Le Livre de Poche Livre 189 Les Croix de bois, chef-d’Ɠuvre de Roland DorgelĂšs, engagĂ© volontaire, est un tĂ©moignage exceptionnel sur la PremiĂšre Guerre mondiale. Avec un rĂ©alisme parfois terrible mais toujours d’une gĂ©nĂ©reuse humanitĂ©, la vie des tranchĂ©es nous est dĂ©crite dans toute son horreur et aussi sa bouffonnerie, son quotidien et ses moments d’exception. Ernst JĂŒnger
Unfilm sur la rafle du Vel' d'Hiv', dont furent victimes plus de 13 000 juifs français, parmi lesquels de nombreux enfants, les 16 et 17 juillet 1942. Voir la bande-annonce
SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION...1°- Christophe SauliĂšre "Faute de chambre Ă  gaz, si tel est bien le cas , je ne souhaite a personne d'aller crever dans les carriĂšres de pierre de Mauthausen, les souterrains de Dora-Nordhausen , les usines de la grande bourgeoisie patronale germano-nazie Krupp et Daimler-Benz , ou de se faire dĂ©cimer par la typhoĂŻde, les pneumonies , la dysenterie et le scorbut , faute de soins , de chauffage et de nourriture rappel, environ 350 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques sont morts - tuĂ©s par le travail forcĂ© - ou ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans les camps nazis. Pour exemples , parmi les 15 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques dĂ©portĂ©s Ă  Auschwitz pour le travail forcĂ©, seulement 92 survivront. A Buchenwald , ils seront 17 000 Ă  pĂ©rir par le travail forcĂ© . Les russes du Block 20 , insurgĂ©s Ă  Mauthausen , seront prĂšs de 3000 Ă  ĂȘtre abattus .2°- Brigitte Pascall Il faudrait parler aussi la sauvage rĂ©pression des membres du sonderkommando, qui ont dynamitĂ© un crĂ©matorium d'Auchwitz le 7 octobre1944. EssayĂ© de libĂ©rer le camp des femmes avec des tenailles ! Les nazis noyĂšrent la mutinerie dans le sang, tirant sur eux au pistolet Ă  bout portant. Les dĂ©tenus prĂšs du crĂ©matoire Ă©tant abattus sur lendemain, plus de 450 manquaient Ă  l'appel cf le livre de Hermann Langbein "Hommes et femmes Ă  Auchwitz", Ă©dition 10/18, n° 2481, avec une prĂ©face de Primo camp d’Auchwitz est un mauvais exemple, car il Ă©tait Ă  la fois un camp de travail bagne et camp d'extermination. DĂšs le mois de juillet 1944, voyant que l’Allemagne avait perdu la guerre, Himmler fit dĂ©truire les chambres Ă  gaz, pour ne pas laisser de traces. En revanche, Birkenau Ă©tait un "pur" camp d’extermination il n'y avait pas de sĂ©lection, les femmes et les enfants Ă©taient conduits directement Ă  la chambre Ă  gaz ! ArticlerĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. LE livre s'ouvre sur une confrontation : d'un cĂŽtĂ©, un juif hollandais, Rudolf Martin, employĂ© dans le camp de
AprĂšs la dĂ©faite allemande de la bataille de Moscou en dĂ©cembre 1941 et l'entrĂ©e en guerre des États-Unis le 11 dĂ©cembre 1941, les autoritĂ©s allemandes comprirent que la guerre serait longue. Pour faire face Ă  la pĂ©nurie aiguĂ« de main-d'Ɠuvre et Ă  la nĂ©cessitĂ© de produire des armes, des machines, des avions et des bateaux pour remplacer les pertes allemandes, la SS crĂ©a davantage d'entreprises et signa des contrats avec des entreprises publiques et privĂ©es pour produire des biens et fournir de la main d'Ɠuvre aux industries liĂ©es au secteur de l'armement. Un exemple bien connu de coopĂ©ration entre la SS et le secteur privĂ© est celui de la sociĂ©tĂ© Farben qui installa une usine de caoutchouc synthĂ©tique Ă  Auschwitz III Buna-Monowitz. AU SERVICE DE L'EFFORT DE GUERRE ALLEMAND L'incarcĂ©ration d'un nombre croissant de personnes dans les camps de concentration permis de maintenir une main d'Ɠuvre abondante, mĂȘme si la brutalitĂ© Ă  l'intĂ©rieur des camps rĂ©duisait le nombre de travailleurs disponibles. Les chambres Ă  gaz, ainsi que d'autres moyens, permettaient "d'Ă©radiquer" les prisonniers qui n'Ă©taient plus en mesure de travailler. Des centaines de sous-camps furent créées pour chaque camp de concentration entre 1942 et 1944. Ces sous-camps Ă©taient situĂ©s prĂšs des usines, ou prĂšs des lieux d'extraction de matiĂšres premiĂšres. Ainsi Wiener Neudorf, un camp annexe de Mauthausen créé en 1943, Ă©tait situĂ© prĂšs d'une usine d'aviation Ă  l'est de Vienne; Sosnowitz, un camp satellite d'Auschwitz III Buna-Monowitz, fut Ă©tabli prĂšs d'une mine de charbon ; dans des usines souterraines Ă  Dora-Mittelbau, les prisonniers produisaient des missiles dans des conditions Ă©pouvantables. Les autoritĂ©s centrales SS tentĂšrent de convaincre les commandants des camps de maintenir en vie les prisonniers dans le seul but de servir l'effort de guerre. Peu de responsables prirent ces instructions au sĂ©rieux et aucun ne se soucia de changer la culture meurtriĂšre des camps. EVACUATIONS ET EXPERIENCES MEDICALES Pendant la derniĂšre annĂ©e de la guerre, alors que les forces allemandes Ă©taient repoussĂ©es Ă  l'intĂ©rieur desFs frontiĂšres du Reich, les populations des camps de concentration juives et non-juives subirent des pertes catastrophiques Ă  cause de la famine, du froid, des maladies et des mauvais traitements. Les nazis, qui ne voulaient pas que les prisonniers soient libĂ©rĂ©s par les AlliĂ©s, les firent Ă©vacuer des camps de concentration. SurveillĂ©s par des gardiens SS, ils furent Ă©vacuĂ©s par marches forcĂ©es Ă©galement appelĂ©es marches de la mort dans le froid hivernal, sans nourriture, abri ou vĂȘtements appropriĂ©s. Les gardiens SS avaient pour instruction de tirer sur tous ceux qui ne pouvaient plus avancer. D'autres prisonniers furent Ă©vacuĂ©s par camions ouverts ainsi livrĂ©s au froid mortel de l'hiver. Durant cette pĂ©riode, les camps de concentration servirent de cadre Ă  d'effroyables expĂ©riences mĂ©dicales, souvent mortelles, exercĂ©es sur les prisonniers sans leur consentement. A Dachau, par exemple, des scientifiques allemands menĂšrent des expĂ©riences sur des dĂ©tenus pour dĂ©terminer le temps de survie d'un homme en cas de rĂ©duction de la pression de l'air ou dans de l'eau glacĂ©e. Le but Ă©tait d'amĂ©liorer les connaissances sur la survie en altitude pour l'aviation allemande. A Sachsenhausen, diverses expĂ©riences furent conduites sur des prisonniers pour trouver des vaccins contre des maladies contagieuses mortelles. A Auschwitz III, le mĂ©decin SS Josef Mengele mena des expĂ©riences sur des jumeaux afin de trouver un moyen d'accroĂźtre la population allemande en sĂ©lectionnant des couples qui donneraient naissance Ă  des jumeaux. Ces expĂ©riences criminelles et meurtriĂšres Ă©taient pour la plupart fondĂ©es sur des doctrines pseudo-scientifiques et sur des fantasmes racistes. LIBERATION En 1944-1945, les armĂ©es alliĂ©es libĂ©rĂšrent les camps de concentration. Le taux de mortalitĂ© dans les camps resta trĂšs Ă©levĂ© pendant les semaines qui suivirent la libĂ©ration car de nombreux dĂ©tenus Ă©taient trop affaiblis pour survivre. Selon les rapports de la SS, il restait plus de 700 000 dĂ©tenus dans les camps en janvier 1945. Selon les estimations, la moitiĂ© des dĂ©cĂšs survenus entre 1933 et 1945 eurent lieu durant la derniĂšre annĂ©e de la guerre.
Bordeldans le camp de concentration de Gusen, en Autriche. Durant la Seconde Guerre mondiale, l' Allemagne nazie crée des bordels dans les camps de concentration (en allemand : Lagerbordell) pour inciter les prisonniers à collaborer. Mais ces établissements sont utilisés principalement par des kapos, c'est-à-dire des prisonniers
Obama fait une bourde sur les camps d'exterminations nazis de Pologne C'est ce qu'on appelle un "couac". La Maison Blanche a tentĂ© d'apaiser mardi 29 mai une bourde diplomatique avec la Pologne, aprĂšs que le prĂ©sident Barack Obama eut Ă©voquĂ© dans un discours les "camps polonais de la mort", au lieu d'un camp d'extermination nazi. Ce faux-pas linguistique a assombri une cĂ©rĂ©monie tenue en hommage posthume Ă  Jan Karski, un ancien officier polonais qui a fourni les premiers tĂ©moignages sur la politique d'extermination des Juifs par les nazis. "Avant un voyage au travers des lignes ennemies, des rĂ©sistants lui avaient racontĂ© que les Juifs avaient Ă©tĂ© tuĂ©s en masse, ils l'ont introduit en cachette dans le ghetto de Varsovie et dans un camp polonais de la mort pour qu'il voit lui-mĂȘme ce qu'il en Ă©tait", a dĂ©clarĂ© Barack Obama. L'impression que la Pologne porte une responsabilitĂ© Le gouvernement polonais observe d'une maniĂšre trĂšs sourcilleuse les descriptions faites par la presse internationale des anciens camps de concentration dits "polonais", car il dit que ce terme - mĂȘme s'il est utilisĂ© simplement comme une indication gĂ©ographique - peut donner l'impression que la Pologne porte une responsabilitĂ© dans le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Tommy Vietor, un porte-parle de Barack Obama pour le Conseil national de sĂ©curitĂ©, a dĂ©clarĂ© que le prĂ©sident s'Ă©tait "mal exprimĂ©". "Il se rĂ©fĂ©rait aux camps de la mort nazis en Pologne", a-t-il expliquĂ©. "Nous regrettons cette erreur d'expression qui ne devrait pas porter ombrage Ă  notre intention claire d'honorer Jan Karski et ces courageux citoyens qui se sont tenus du cĂŽtĂ© de la dignitĂ© humaine face Ă  la tyrannie", a-t-il ajoutĂ©. Jan Karski, qui est mort Ă  Washington Ă  l'Ăąge de 86 ans en l'an 2000, Ă©tait devenu professeur d'histoire Ă  l'universitĂ© de Georgetown. ShiraHaas (hĂ©breu : Ś©Ś™ŚšŚ” Ś”ŚŚĄ) est une actrice israĂ©lienne, nĂ©e le 11 mai 1995 Ă  Hod Hasharon.. Biographie. Shira Haas naĂźt le 11 mai 1995 Ă  Hod Hasharon, en IsraĂ«l, dans une famille juive.Ses parents, tous deux sabras, sont d’origine
Les 20 films ayant pour thĂ©matique camp de concentrationAfficher tous les films meilleurs films prochainement en salles en DVD / VOD 16. Mon FĂŒhrer Mein FĂŒhrer - Die wirklich wahrste Wahrheit ĂŒber Adolf Hitler ComĂ©die 1h 35min AnnĂ©e de production 2007 De Dani LevyAvec Helge Schneider, Ulrich MĂŒhe Presse Spectateurs Lorsqu'en 1944, les Russes sont aux portes de l'Allemagne et alors que la guerre totale semble dĂ©finitivement perdue, le FĂŒhrer veut mobiliser le peuple allemand dans son discours du Nouvel An. Mais Hitler n'est pas d'humeur Ă  le faire... Voir la bande-annonce Autres tags Allemagne / allemand, berlin, dĂ©pression / dĂ©primĂ©, films controversĂ©s, nazisme / fascisme, personnage historique, propagande, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 17. Les Convois de la honte Documentaire 1h 44min AnnĂ©e de production 2009 De Raphael Delpard Presse Spectateurs Comment la SNCF a organisĂ© et transportĂ© les prisonniers notamment juifs de France en Allemagne, ainsi que les actes de rĂ©sistance entrepris par des cheminots. De nombreuses scĂšnes impressionnantes ont Ă©tĂ© reconstituĂ©es... Voir la bande-annonce Autres tags CommunautĂ© juive, gĂ©nocide, seconde guerre mondiale 18. Eichmann Biopic 1h 40min AnnĂ©e de production 2007 De Robert Young, Robert Young IIAvec Thomas Kretschmann, Troy Garity Spectateurs Biopic sur l'officier SS Adolf Eichmann, chargĂ© de la dĂ©portation et de la logistique des camps pendant la seconde guerre mondiale. Autres tags biopic / biographie / Biographie romancĂ©e, nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale 19. Le Temps du silence Drame AnnĂ©e de production 2011 De Franck ApprederisAvec LoĂŻc Corbery, Audrey Marnay Autres tags aprĂšs-guerre, Festival de Luchon 2011, traumatisme 20. Corre gitano Court mĂ©trage 10min AnnĂ©e de production 1981 De Tony Gatlif Le sort des tziganes dans les camps de concentration nazis. Autres tags Gitans / Tsiganes, nazisme / fascisme Proposer un film pour ce tag
Drancy- un camp de concentration trĂšs ordinaire - Maurice Rajsfus - VĂ©ritable antichambre des camps d’extermination nazis, le camp de Drancy fut le site de trois annĂ©es de terreur et de violences orchestrĂ©es par la Gestapo, mises en Ɠuvre par la police française. D’aoĂ»t 1941 Ă  aoĂ»t 1944, 67 000 Juifs de France ont transité par le camp de Drancy.
Par JoĂ«l Chatreau ‱ Mise Ă  jour 26/01/2015 Le camp d’Auschwitz-Birkenau, libĂ©rĂ© par l’ArmĂ©e rouge il y a 75 ans – le 27 janvier 1945 – est le plus fort symbole de l’extermination des Juifs, des Tziganes, des Polonais, des SoviĂ©tiques et autres une vingtaine de nationalitĂ©s, orchestrĂ©e par le rĂ©gime nazi Ă  l’échelle industrielle. Il est Ă©galement le seul camp de concentration Ă  avoir instituĂ© la plus ignoble des mĂ©thodes d’identification de ses prisonniers, en les marquant dans leur chair de maniĂšre indĂ©lĂ©bile avec un tatouage. Dans les autres camps Ă©tablis sous le IIIe Reich, les dĂ©portĂ©s avaient leur numĂ©ro de matricule cousu sur le vĂȘtement au niveau de la poitrine. C’est au dĂ©but de l’annĂ©e 1943 que le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, dĂ©cida de faire tatouer tous les dĂ©tenus, hommes et femmes, Ă  l’exception des seuls 14 juin 1940 est la date qui est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant celle du tout dĂ©but de l’activitĂ© du camp, installĂ© dans des quartiers vidĂ©s de leurs habitants de la ville d’Oswiecim, dans le sud de la Pologne. Ce jour lĂ  y arriva un premier convoi de 728 prisonniers politiques polonais. Mais ce n’est qu’à partir de dĂ©cembre 1941 que le tatouage fut “testĂ©â€ avant tout sur des dĂ©tenus soviĂ©tiques. ParticuliĂšrement maltraitĂ©s par les gardiens SS, ils mouraient en grand nombre sur 15 000 internĂ©s, seulement mille survĂ©curent et il devenait impossible de les recenser. La premiĂšre mĂ©thode de tatouage se transforma en torture une plaque, percĂ©e d’aiguilles qui formaient les chiffres du matricule, Ă©tait brutalement enfoncĂ©e dans la poitrine du dĂ©portĂ©, puis de l’encre Ă©tait apposĂ©e sur la peau incisĂ©e. A partir du printemps 1942, les Polonais seront soumis au mĂȘme cruel traitement. šTatouage systĂ©matique sur l'avant-bras gaucheCe n’est que le 22 fĂ©vrier 1943, comme l’indique une fiche rĂ©digĂ©e par la Kommandantur d’Auschwitz, que commence le tatouage systĂ©matique des dĂ©portĂ©s, Juifs ou non, qui ont Ă©chappĂ© Ă  la mort dans les chambres Ă  gaz car ils avaient Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s par les SS comme aptes au travail. A cause de l’immensitĂ© du camp qui, avec ses 47 annexes, finit par s’étendre sur 40 km2, les nazis estiment que c’est le meilleur moyen d’identifier tous les prisonniers, y compris quand ils meurent. Le numĂ©ro de matricule sera dĂ©sormais tatouĂ© sur l’avant-bras gauche, en gĂ©nĂ©ral sur la partie externe mais aussi, Ă  certaines pĂ©riodes, Ă  l’intĂ©rieur de l’avant-bras. Ce sont des “schreiber”, notamment des dĂ©tenus forcĂ©s Ă  le faire, qui tatouent chiffre par chiffre Ă  l’aide d’ le livre “MĂ©decin Ă  Auschwitz”, le mĂ©decin lĂ©giste Miklos Nyiszli, un Juif Hongrois, raconte “Un prisonnier pratique avec un instrument rempli d’encre un grand nombre de petites piqĂ»res sur mon bras. A la place de ces derniĂšres apparaissent des tĂąches bleutĂ©es et floues. Il me rassure, la peau va s’enflammer un peu, mais cela passera aprĂšs une semaine et les numĂ©ros apparaĂźtront nettement dĂ©tachĂ©s”. A sa descente du train, si le dĂ©portĂ© est jugĂ© assez bien portant pour travailler, il est gĂ©nĂ©ralement tatouĂ© le lendemain, mais la rĂšgle n’est pas toujours respectĂ©e. Auparavant, il devra passer par un bĂątiment dit de dĂ©sinfection, surnommĂ© “le sauna” Ă  Auschwitz. Il y sera enregistrĂ©, dĂ©pouillĂ© de tous ses vĂȘtements, de ses Ă©ventuels objets de valeur et du moindre papier ou photographie, puis on lui rasera la tĂȘte et le pubis. AprĂšs une douche, il recevra la tristement cĂ©lĂšbre tenue Ă  un simple numĂ©roLe numĂ©ro incrustĂ© dans la peau Ă©tait l’aboutissement de ce systĂšme parfaitement rĂ©flĂ©chi de dĂ©shumanisation. Le prisonnier n’avait mĂȘme plus de nom mais une “immatriculation” qu’il Ă©tait obligĂ© d’apprendre par coeur afin de la rĂ©citer, en allemand, Ă  chaque appel ou convocation. Pour les Juifs croyants, l’offense s’ajoutait Ă  la souffrance puisque la Torah interdit toute modification irrĂ©versible du corps, donc les tatouages notamment. On sait nĂ©anmoins que l’ĂȘtre humain est capable de s’adapter Ă  tout, y compris Ă  l’enfer sur Terre. Dans son livre emblĂ©matique “Si c’est un homme”, l’Italien Primo Levi, rescapĂ© d’Auschwitz, explique comment certains dĂ©portĂ©s arrivĂšrent Ă  trouver un brin d’humanitĂ© derriĂšre chaque matricule. “Certains d’entre nous se sont peu Ă  peu familiarisĂ©s avec la funĂšbre science des numĂ©ros d’Auschwitz, qui rĂ©sument Ă  eux seuls les Ă©tapes de la destruction de l’HĂ©braĂŻsme en Europe”, Ă©crit Primo Levi. “Pour les anciens du camp, poursuit-il, le numĂ©ro dit tout la date d’arrivĂ©e au camp, le convoi dont on faisait partie, la nationalitĂ©. On traitera toujours avec respect un numĂ©ro compris entre 30 000 et 80 000, il n’en reste que quelques centaines”. Selon plusieurs tĂ©moignages, des gardiens SS semblaient Ă©galement Ă©prouver un certain respect pour les prisonniers qui portaient les numĂ©ros les moins Ă©levĂ©s, preuve de leur endurance Ă  survivre. Parfois, ils leur donnaient une corvĂ©e moins importante ou la faisaient faire par des dĂ©tenus arrivĂ©s plus rĂ©cemment. Environ 400 000 personnes ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es et rĂ©duites Ă  un simple numĂ©ro dans le plus grand camp de la mort mis en place par les nazis, plus de la moitiĂ© y a pĂ©ri. Mais ce bilan effrayant est encore loin de montrer toute l’ampleur de l’extermination, car au total, 1,3 million d’hommes, de femmes et d’enfants sont arrivĂ©s un jour Ă  Auschwitz
 1,1 million n’en sont jamais ressortis vivants. 90% des victimes Ă©taient des Juifs venus de toute l’Europe. Le camp d’Auschwitz n’est qu’un exemple de la monstruositĂ© nazie qui visait Ă  la destruction du peuple juif, appelĂ©e en hĂ©breu la Shoah, la “catastrophe”. La Shoah a fait disparaĂźtre prĂšs de 6 millions de MusĂ©e d’Auschwitz-Birkenau et
PUAN.
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