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Lundi22 août 2022, Stéphane est venu défier Simon sur le plateau de N'oubliez pas les paroles. Le candidat, bien déterminé à prendre la place du Maestro, a dévoilé que l'émission l'a aidé à perdre quelques kilos.
De plus en plus d'hommes aspirent Ă mieux Ă©quilibrer vie professionnelle et vie personnelle. Reuters/Michaela Rehle "On ne fait pas des enfants pour ne jamais les voir". Ainsi parle Alexis, 33 ans, ingĂ©nieur en informatique et pĂšre de 3 enfants de 6 ans, 4 ans, et 8 mois. Depuis qu'ils sont parents, Alexis et sa femme se sont toujours organisĂ©s pour que l'un d'eux soit prĂ©sent le soir pour rĂ©cupĂ©rer la fratrie Ă la crĂšche ou Ă l'Ă©cole, donner les bains, prĂ©parer le dĂźner... "Ma femme a des horaires plus contraints que les miens explique l'informaticien. Je privilĂ©gie donc les horaires dĂ©calĂ©s pour partir Ă 17h30 et m'occuper des enfants". Un partage des tĂąches qu'il faut pouvoir assumer face Ă sa hiĂ©rarchie, et aux collĂšgues "On me regarde parfois curieusement, mais je n'ai aucun problĂšme avec ça, affirme Alexis. Je suis convaincu qu'ĂȘtre un pĂšre prĂ©sent n'empĂȘche pas d'ĂȘtre un bon professionnel". LibĂ©rer la parole masculineComme Alexis, ils seraient de plus en plus nombreux ces hommes qui aspirent Ă mieux Ă©quilibrer vie professionnelle et personnelle. C'est pour eux qu'Antoine de Gabrielli, chef d'entreprise, fondateur de l'association Mercredi c'est Papa, a lancĂ© en juin dernier Happy Men. Le concept? Former des rĂ©fĂ©rents masculins aux principes de l'Ă©galitĂ© en entreprise, pour qu'ensuite ils "Ă©vangĂ©lisent" leurs collaborateurs et leurs collĂšgues, et luttent contre les stĂ©rĂ©otypes qui pĂšsent sur les hommes comme sur les femmes. "Il faut faire comprendre aux responsables d'entreprise que l'Ă©galitĂ© professionnelle n'est pas un sujet de "bonne femme" martĂšle Antoine de Gabrielli, contactĂ© par L'Express. C'est une question de management et d'organisation du travail qui concerne tout le monde, car pour ĂȘtre performante une entreprise ne doit nĂ©gliger aucun talent, fĂ©minin ou masculin. Et pour faire passer ce message, rien de mieux que de commencer par libĂ©rer la parole, lors de rencontres entre hommes". Depuis le lancement de Happy Men, 5 entreprises Orange, BNP Paribas, Cofely GDF Suez, Accenture, CrĂ©dit Agricole ont dĂ©cidĂ© d'expĂ©rimenter ce dispositif, et 25 rĂ©fĂ©rents ont Ă©tĂ© formĂ©s par Antoine de Gabrielli. Arnaud MorlaĂ«s est l'un de ces "rĂ©fĂ©rents Happy Men". Ce cadre supĂ©rieur chez BNP Paribas raconte qu'il a eu deux vies "D'abord une vie de cĂ©libataire, hyperactif, qui travaillait en salle des marchĂ©s, une vie oĂč tout allait trĂšs vite. Et depuis 6 ans une vie de pĂšre de famille, avec une femme qui occupe un poste Ă responsabilitĂ©s, au ministĂšre des Affaires europĂ©ennes". Quand Arnaud a rencontrĂ© celle qui allait devenir sa femme, elle avait dĂ©jĂ deux enfants - rejoints en 2012 par la petite derniĂšre, ClĂ©mence. Du jour au lendemain, Ă 40 ans passĂ©, Arnaud s'est trouvĂ© plongĂ© dans les contraintes parentales les enfants malades, l'intendance, le casse-tĂȘte des gardes quand les deux parents travaillent... Fort de cette expĂ©rience, il a tout de suite adhĂ©rĂ© au principe de Happy Men "GrĂące Ă ma position dans l'entreprise, j'ai plus de pouvoir qu'un jeune qui dĂ©bute. Quand j'annonce que je pars plus tĂŽt pour aller chercher ma fille Ă la crĂšche, personne n'ose rien me dire. C'est plus difficile pour un salariĂ© plus jeune, qui, au pire, peut passer pour un salariĂ© peu motivĂ©. Pour faire Ă©voluer les stĂ©rĂ©otypes, il faut donc que l'exemple vienne d'en haut. J'y travaille!". Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Lutter contre les prĂ©jugĂ©s qui touchent les hommes comme les femmesC'est Elisabeth Karako, directrice de la diversitĂ© du groupe BNP Paribas, qui a proposĂ© Ă Arnaud et Ă quatre autres collaborateurs de la banque de rejoindre le club des Happy Men, fin 2013 "Quand leur enfant est malade, la plupart des hommes n'osent pas demander Ă partir pour s'en occuper, tellement ils ont intĂ©grĂ© l'idĂ©e que "ça ne se fait pas". C'est sur ces prĂ©jugĂ©s qu'il faut travailler, pour permettre aux salariĂ©s de rééquilibrer leurs temps de vie, et aux salariĂ©es de prendre plus de responsabilitĂ©s dans l'entreprise". Dans les prochains mois, ces cinq croisĂ©s d'un nouveau genre vont organiser des groupes de paroles avec leurs collĂšgues masculins. Ensuite Elisabeth Karako souhaite que le club de femmes de BNP Paribas, Mixcity, et les Happy Men, se rencontrent, "pour formuler ensemble des solutions concrĂštes Ă la conciliation vie perso/vie familiale - avec l'appui de la direction des ressources humaines, Ă©videmment". Aider les hommes Ă s'Ă©panouir dans leur vie personnelle pour aider les femmes Ă dĂ©passer le fameux plafond de verre - l'intention est louable et sans doute bĂ©nĂ©fique pour l'image de l'entreprise. Mais est-elle efficace? "Oui!" affirme Brigitte GrĂ©sy, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du conseil supĂ©rieur de l'Ă©galitĂ© professionnelle "Une opĂ©ration comme Happy Men a dĂ©jĂ le mĂ©rite de dĂ©monter certains stĂ©rĂ©otypes, en valorisant des hommes qui s'impliquent avec bonheur dans la vie familiale. Elle est donc intĂ©ressante, mais Ă condition que cela n'entraĂźne pas une reculade de la mobilisation des femmes dans ce contexte de crise, je prĂ©fĂšre que les entreprises paient pour lutter contre les inĂ©galitĂ©s des femmes plutĂŽt que pour des groupes de parole d'hommes ! En outre il ne faut pas arrĂȘter de pointer une rĂ©alitĂ© du combat pour l'Ă©galitĂ© femmes/hommes il ne pourra ĂȘtre menĂ© Ă bien sans aborder les questions de partage des responsabilitĂ©s familiales, et de co-parentalitĂ©". La co-parentalitĂ©, un concept qui semble sĂ©duire le nouveau vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel. Dans les colonnes du quotidien Bild, samedi dernier, le prĂ©sident du SPD affirme que sa rĂ©cente nomination au ministĂšre de l'Ă©conomie et de l'Ă©nergie ne l'empĂȘchera pas de continuer Ă prendre ses mercredis aprĂšs-midi. Pour plancher sur la transition energĂ©tique ? Non, pour passer du temps avec sa petite derniĂšre, Marie, bientĂŽt 2 ans. Les temps changent. Sandrine Chesnel Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
9 Il tient sa parole et ses promesses. Un homme qui veut revoir une femme ne lui fera pas des promesses en lâair. En effet il voudra avant tout paraĂźtre fiable Ă ses yeux. Il fera en sorte que vous puissiez avoir confiance en lui. Son non sera un non et son oui un oui.