Lettres d’un soldat, Chapelot, 1916, p. 135. Lettre de Henri Barbusse Ă  sa femme, 21 juin 1915 « Dans le boyau mĂȘme, il y avait des cadavres qu’on ne peut retirer de lĂ  ni ensevelir (on n’a pas eu le temps jusqu’ici), et qu’on piĂ©tine en passant. L’un d’eux, qui a un masque de boue et deux trous d’yeux, laisse traĂźner une main qui est effilochĂ©e et Ă  moitiĂ©

Elle a mobilisĂ© huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversĂ© l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus Librio numĂ©ro 245 ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mĂšres. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre GuĂ©no. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillĂ©s, grĂ©vistes, planquĂ©s, PĂšre Pinard leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands Ă©crivains, des anonymes Ă  Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces tĂ©moignages racontent la guerre Ă  dimension humaine. PubliĂ© simultanĂ©ment dans une version illustrĂ©e aux Ă©ditions des ArĂšnes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commĂ©moration de la guerre de GuĂ©no Jean-PierreEditeur J'AI LUDate de parution 12/10/2013Nombre de pages 189Dimensions x x savoir +Elle a mobilisĂ© huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversĂ© l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus Librio numĂ©ro 245 ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mĂšres. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre GuĂ©no. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillĂ©s, grĂ©vistes, planquĂ©s, PĂšre Pinard leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands Ă©crivains, des anonymes Ă  Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces tĂ©moignages racontent la guerre Ă  dimension humaine. PubliĂ© simultanĂ©ment dans une version illustrĂ©e aux Ă©ditions des ArĂšnes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commĂ©moration de la guerre de GuĂ©no Jean-PierreEditeur J'AI LUDate de parution 12/10/2013Nombre de pages 189Dimensions x x / EAN f2091038-c5ef-4049-a647-beefeb0de9ab / 9782290074633 LES POILUS,. LETTRES ET TEMOIGNAGES DES FRANCAIS DANS LA GRANDE GUERRE 1914-1918, GuĂ©no Jean-PierreIl n'y a pas encore d'avis pour ce produit. Livraison Ă  domicileEstimĂ©e le 03/09/2022 2,99€ Pour les produits vendus par Auchan, votre commande est livrĂ©e Ă  domicile par La Poste. Absent le jour de la livraison ? Vous recevez un email et/ou un SMS le jour de l'expĂ©dition vous permettant de confirmer la livraison le lendemain, ou de choisir une mise Ă  disposition en bureau de poste ou Point Relais.
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SixélÚves volontaires, de 4Úme et de 3Úme - Tybalt, Robin, Sarah, Lisa, Marie, Chloé -du club "Mémoires", ont joliment lu à haute voix cinq lettres émouvantes de 1915 et de 1916, celles du jeune PAULET, un soldat qui écrivait à sa "chÚre petite femme" demeurant à Vichy

C'est une lettre Ă©crite en 1915 par RenĂ© Jacob envoyĂ©e Ă  sa femme. Pour complĂ©ter cette lettre, ou plutĂŽt pour rĂ©pondre aux questions qu'il se pose, l'auteur utilise de nombreux ingrĂ©dients tels que des figures de style - une accumulation qui sert Ă  dĂ©crire l'horreur des champs de bataille. L'accumulation se sert du mot "cadavres" pour dĂ©crire et prĂ©ciser l'horreur qui rĂšgne sur les champs de batailles "cadavres allemands [...] cadavres qu'on recouvre de chaux..." - une comparaison qui identifie les champs de bataille Ă  des chaps de carnage "non, pas champ de bataille, mais champ de carnage" - une anaphore qui permet d'insister sur la mort en rĂ©pĂ©tant le mot "cadavre" Ă  chaque dĂ©but de phrase. L'auteur utilise en outre le prĂ©sent de description pour appuyer sur l'ampleur des dĂ©gĂąts "bourdonnent". Il y a un vaste champ lexical exprimant la mort en dĂ©composition et la destruction "son pont dĂ©truit", "horreur", "cadavres", "l'odeur de la mort", "un champ de carnage", "ruine", "saccage", "pillage". Il emploie Ă©galement le futur de l'indicatif pour montrer son traumatisme face Ă  cette guerre "ce que je n'oublierai jamais, c'est la ruine des choses, c'est le saccage abominable des chaumiĂšres, c'est le pillage des maisons". Dans cette phrase, RenĂ© Jacob utilise le prĂ©sentatif "c'est" pour appuyer sur l'importance de la destruction. Il met aussi sa lettre sous une forme rhĂ©torique. C'est un texte qui prĂ©sente des questions au dĂ©but et qui se termine sous la forme d'une rĂ©ponse. Et grĂące Ă  cette forme, l'auteur permet d'attirer la curiositĂ© du lecteur. Ce texte est intĂ©ressant car il dĂ©montre que la guerre n'est pas joyeuse, comme le prĂ©tendent les journaux. Cette guerre est tellement abominable que l'auteur lui-mĂȘme ne sait pas comment dĂ©crire cette horreur "comment dĂ©crire ? Quels mots prendre ?" Il dĂ©crit cette atrocitĂ© non pas comme un champ de bataille, mais comme un champ de carnage, dont le seul but et la seule Ă©chappatoire est la mort. Ce ne sont plus les guerres des Ă©popĂ©es, comme dans l'Iliade d'HomĂšre, oĂč les soldats partaient heureux de faire la guerre car ils pourraient, comme le hĂ©ros grec Achille, montrer leur bravoure et peut-ĂȘtre avoir leur nom Ă  jamais gravĂ© dans l'histoire des hommes. La bande dessinĂ©e qui accompagne la lettre montre l'horreur du champ de bataille en y prĂ©sentant tous les ĂȘtres en dĂ©composition, surtout RenĂ© Jacob qui Ă  la fin se retrouve sous une forme cadavĂ©rique. Les couleurs froides et noires Ă©voquent la mort omniprĂ©sente. Le rouge fait rĂ©fĂ©rence au sang versĂ© et aux entrailles. MĂȘme le ciel est colorĂ© en noir et imprĂ©gnĂ© de la mort.

Tuéà l’ennemi lors de cette campagne contre l’Allemagne, le 11 novembre 1914 Ă  l’ñge de 28 ans, d’une balle en pleine poitrine alors qu’il rejoignait les tranchĂ©es du front de l’est, de lui ne subsiste que deux photos un peu passĂ©es, deux mĂ©dailles, et ses lettres prĂ©cieusement conservĂ©es, qu’il envoya rĂ©guliĂšrement Ă  sa femme et sa fille (ma
Je n’ai pas l’habitude de parler de choses aussi tristes, mais rĂ©cemment j’ai Ă©coutĂ© en livre audio Un long dimanche de fiançailles ». Je n’avais vu que le film, qui avait fait un tabac lors de sa sortie en salle je n’avais pas rĂ©ellement accrochĂ© Ă  l’époque, mais dont l’ambiance et le fond du livres sont diffĂ©rents du le livre, on table beaucoup plus sur les correspondances entre soldats, les lettres de poilus, les lettres que Mathilde reçoit et envoie durant son enquĂȘte dans le but de retrouver son amoureux perdu Ă  Bingo CrĂ©puscule
 La lecture des acteurs sur un fond de violons assez tristes et des bruitages bien adaptĂ©s m’ont plongĂ© dans une rĂ©flexion profonde sur cette premiĂšre guerre mondiale. Lorsqu’on rĂ©flĂ©chit Ă  notre mode de vie actuel, comparĂ© Ă  celui des soldats dans les tranchĂ©es de la premiĂšre guerre mondiale, on ne peut qu’en ĂȘtre attristĂ©, affligĂ©s et plus guerre est atroce, ce genre de guerre encore me suis donc penchĂ©, nostalgique sur le coup, sur ce que pouvait ressentir un PAPA, un MARI, UN FRÈRE ou un FILS. Loin des siens au front, sa famille en retrait languissant son retour autant que Ă  quelques requĂȘtes sur Google, j’ai lu et Ă©coutĂ© des lettres de soldats, de poilus, des rĂ©cits envoyĂ©es aux leurs, du dĂ©but de la guerre jusqu’à la fin dans les tranchĂ©es, vivant dans des conditions de vies de plus en plus aux livres d’histoire, aux articles des journaux ou des blogs parlant de cette triste pĂ©riode, ces lettres et rĂ©cits de poilus donnent le ton, le vĂ©cu, les sentiments, le courage, l’hĂ©roĂŻsme, la naĂŻvetĂ© de certains, les appels Ă  l’aide ou encore le dĂ©sespoir des autres les mois passant, tout un panel de sentiments qui ont fait de ces soldats des lettres de poilus Ă  Ă©couter
En vidĂ©o, des tĂ©moignages de poilus sur leur vie passĂ©e dans les tranchĂ©esA lire des rĂ©cits de soldats, des lettres de poilus pendant la premiĂšre guerre mondialeDes lettres de poilus Ă  Ă©couter
> Une compilation de plusieurs lettres d’un pĂšre de famille envoyĂ© au front entre 1914 et 1915. Parti en guerre bardĂ© d’une humeur de champion, malaxĂ© par les propagandes anti-allemand dont le ton montre le dĂ©sespoir grandissant dans la vie des mois passĂ©s dans les tranchĂ©es, sous la pluie des obus et en compagnie des Plusieurs lettres Ă©parses du dĂ©but Ă  la fin de la premiĂšre guerre mondiale, tristes et prenantes de vĂ©ritĂ©, Ă  Ă©couter ! À sa Pauline par l’écrivain du Grand Meaulnes qui sera portĂ© disparu au combat en septembre 1914. Il n’avait pas encore 28 ans.> 25 dĂ©cembre 1914. Le froid, les tranchĂ©es et une conversation de NoĂ«l qui s’installe de part et d’autre de la ligne de feu.> RĂ©cit d’un soldat, 12 aoĂ»t 1914. Ma chĂ©rie, Je ne peux exprimer combien je pense Ă  toi. MalgrĂ© la longue distance qui nous sĂ©pare, j’ai le sentiment de ne faire qu’un avec toi ».En vidĂ©o, des tĂ©moignages de poilus sur leur vie passĂ©e dans les tranchĂ©esCela ne s’oublie pas, j’y pense encore par moment
 La nuit »A l’époque on Ă©tait jeune, on ne savait pas »J’ai perdu mes frĂšres, j’ai perdu mes cousins »A lire des rĂ©cits de soldats, des lettres de poilus pendant la premiĂšre guerre mondiale propos de l'auteur
Leslettres d'amour envoyĂ©es par un Poilu Ă  sa compagne ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es par un jeune homme de 24 ans dans son nouvel appartement de Redon en Ile-en-Vilaine. Maxime Le Roux, un jeune homme de 24 ans, a fait une belle dĂ©couverte dans son nouvel appartement de Redon en Ile-en-Vilaine. Ma chĂšre LĂ©onie chĂ©rie J’ai confiĂ© cette derniĂšre lettre Ă  des mains amies en espĂ©rant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vĂ©ritĂ© et parce que je veux aujourd’hui tĂ©moigner de l’horreur de cette guerre. Quand nous sommes arrivĂ©s ici, la plaine Ă©tait magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversĂ©e, brĂ»lĂ©e. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchĂ©es de premiĂšre ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelĂ©s, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter Ă  tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, Ă©paisse, collante dont il est impossible de se dĂ©barrasser. Les tranchĂ©es s’écroulent sous les obus et mettent Ă  jour des corps, des ossements et des crĂąnes, l’odeur est pestilentielle. Tout manque l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillĂ©s, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid Ă  cause de la longueur des boyaux Ă  parcourir. Nous n’avons mĂȘme plus de sĂšches pour nous rĂ©conforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous rĂ©chauffer. Nous partons au combat l’épingle Ă  chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffĂ©s d’un casque en tĂŽle d’acier lourd et incommode mais qui protĂšge des ricochets et encombrĂ©s de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participĂ© Ă  des offensives Ă  outrance qui ont toutes Ă©chouĂ© sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissĂ© extĂ©nuĂ©s et dĂ©sespĂ©rĂ©s. Les malheureux estropiĂ©s que le monde va regarder d’un air dĂ©daigneux Ă  leur retour, auront-ils seulement droit Ă  la petite croix de guerre pour les dĂ©dommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaĂźt Ă  tous comme une infĂąme et inutile boucherie. Le 16 avril, le gĂ©nĂ©ral Nivellea lancĂ© une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un Ă©chec, un dĂ©sastre ! Partout des morts ! Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d’accĂšs boisĂ©es, Ă©taient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil Ă  l’épaule j’errais, la sueur dĂ©goulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausĂ©e. Un vrai charnier s’étendait Ă  mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps dĂ©sarticulĂ©s, une haine terrible s’emparant de moi. Cet assaut a semĂ© le trouble chez tous les poilus et forcĂ© notre dĂ©sillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants dĂ©sespĂšrent de l’existence, beaucoup ont dĂ©sertĂ© et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter Ă  dĂ©poser les semaine derniĂšre, le rĂ©giment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchĂ©e, nous avons refusĂ© de continuer Ă  attaquer mais pas de dĂ©fendre. Alors, nos officiers ont Ă©tĂ© chargĂ©s de nous juger. J’ai Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombĂ©e je vais ĂȘtre fusillĂ© demain pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempĂ©rer. En nous exĂ©cutant, nos supĂ©rieurs ont pour objectif d’aider les combattants Ă  retrouver le goĂ»t de l’obĂ©issance, je ne crois pas qu’ils y parviendront. Comprendras-tu LĂ©onie chĂ©rie que je ne suis pas coupable mais victime d’une justice expĂ©ditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliĂ©s de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandĂ©s, Ă  l’aube, agenouillĂ© devant le peloton d’exĂ©cution. Je regrette tant ma LĂ©onie la douleur et la honte que ma triste fin va t’ si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon dĂ©part au combat Ă©tait une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cƓur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner. Promets-moi mon amour de taire Ă  ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son pĂšre est tombĂ© en hĂ©ros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mĂ©moire des poilus fusillĂ©s pour l’exemple est rĂ©habilitĂ©e, mais je n’y crois guĂšre, alors seulement, et si tu le juges nĂ©cessaire, montre-lui cette lettre. Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier. Promets-moi aussi ma douce LĂ©onie, lorsque le temps aura lissĂ© ta douleur, de ne pas renoncer Ă  ĂȘtre heureuse, de continuer Ă  sourire Ă  la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite Ă  toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous mĂ©ritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cƓur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravĂ©s dans ma mĂ©moire, seront mon dernier rĂ©confort avant la fin. EugĂšne ton mari qui t’aime tant
DĂ©couvrezsur Ă  LĂ©a - D'un Poilu Ă  sa femme par Albert Viard - Collection Mikros - Librairie Decitre Apparemment, javascript est dĂ©sactivĂ© sur votre navigateur. Javascript doit ĂȘtre activĂ© dans votre navigateur pour utiliser toutes les
Le 27 novembre 1914, deux escouades de la 1Ăšre compagnie du 298e RĂ©giment d'Infanterie sont surprises par les allemands dans une tranchĂ©e Ă  proximitĂ© de VINGRÉ Aisne. Une dizaine de soldats sont pris par l' ennemi; les autres se replient dans une tranchĂ©e arriĂšre et reprennent leur position au dĂ©part des allemands. Le caporal Henry FLOCH greffier de la justice de paix Ă  Breteuil, dans le civil, prisonnier des allemands, profite d'une bousculade pour s'enfuir. Vingt-quatre soldats appartenant aux deux escouades seront jugĂ©s par un conseil de guerre pour abandon de poste en prĂ©sence de l'ennemi, le 3 dĂ©cembre 1914. parmi eux se trouve Henry FLOCH, qui Ă  la suite de directives du conseil de guerre prĂ©sidĂ© par le gĂ©nĂ©ral de Villaret, sera tirĂ© au sort avec cinq autres camarades pour ĂȘtre fusillĂ©. Il sera exĂ©cutĂ© pour l'exemple le 4 dĂ©cembre 1914. Ces six poilus seront rĂ©habilitĂ©s solennellement par la cour de cassation le 29 janvier 1921. On les appelle " les martyrs de VingrĂ© ". Les anciens combattants du 298Ăš rĂ©giment d'infanterie ont fait Ă©difier Ă  VingrĂ© en bordure de la dĂ©partementale 138, Ă  la sortie du village, un monument Ă©rigĂ© Ă  la mĂ©moire de leurs six camarades fusillĂ©s. Voici l'Ă©mouvante lettre adressĂ©e par FLOCH Ă  sa femme Lucie, la veille de son exĂ©cution. Elle figure avec de nombreuses autres lettres dans un recueil intitulĂ© " Paroles de Poilus " publiĂ© dans la collection LIBRIO. VingrĂ©, le 4 dĂ©cembre "Ma bien chĂšre Lucie, Quand cette lettre te parviendra, je serai mort fusillĂ©. Voici pourquoi Le 27, novembrevers 5 heures du soir, aprĂšs un violent bombardement de deux heures, dans une tranchĂ©e de premiĂšre ligne, et alors que nous finissions la soupe, des Allemands se sont amenĂ©s dans la tranchĂ©e, m'ont fait prisonnier avec deux autres camarades. J'ai profitĂ© d'un moment de bousculade pour m'Ă©chapper des mains des Allemands, J'ai suivi mes camarades, et ensuite, j'ai Ă©tĂ© accusĂ© d'abandon de poste en prĂ©sence de l'ennemi. Nous sommes passĂ©s vingt-quatre hier soir au Conseil de Guerre. Six ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  mort dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un exemple. Mon portefeuille te parviendra et ce qu'il y a dedans. Je te fais mes derniers adieux Ă  la hĂąte, les larmes aux yeux, l'Ăąme en peine. Je te demande Ă  genoux humblement pardon pour toute la peine que je vais te causer et l'embarras dans lequel je vais te mettre. Ma petite Lucie, encore une fois, pardon. Je vais me confesser Ă  l'instant, et espĂšre te revoir dans un monde meilleur. Je meurs innocent du crime d'abandon de poste qui m'est reprochĂ©. Si au lieu de m'Ă©chapper des Allemands, j'Ă©tais restĂ© prisonnier, j'aurais encore la. vie sauve. C'est la fatalitĂ©. Ma derniĂšre pensĂ©e, Ă  toi, jusqu'au bout. Henry Floch" Cette lettre a Ă©tĂ© Ă©crite par le Caporal Henry FLOCH du 298e de Roanne qui fut fusillĂ© par l'armĂ©e française le 4 dĂ©cembre 1914 aprĂšs une parodie de procĂšs, pour l'exemple, avec cinq autres soldats, aux motifs de "dĂ©sertion et d'abandon de poste Ă  l'ennemi". C'Ă©taient un des "Martyrs de VingrĂ©". Il a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© le 29 Janvier 1921
\n\n\n\n\n \nlettre d un poilu Ă  sa femme

Le30 mai 1917. LĂ©onie chĂ©rie. J’ai confiĂ© cette derniĂšre lettre Ă  des mains amies en espĂ©rant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vĂ©ritĂ© et parce que je veux aujourd’hui tĂ©moigner de l’horreur de cette guerre. Quand nous sommes arrivĂ©s ici, la plaine Ă©tait magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne

Le 28 dĂ©cembre 1914. Ma bien chĂšre Alice, Nous sommes de nouveau en rĂ©serve pour quatre jours, au village des Brebis. [
] Quatre jours aux tranchĂ©es, quatre jours en rĂ©serve. Nos quatre jours de tranchĂ©es ont Ă©tĂ© pĂ©nibles Ă  cause du froid et il a gelĂ© dur, mais les Boches nous ont bien laissĂ©s tranquilles. Le jour de NoĂ«l, ils nous ont fait signe et nous ont fait savoir qu’ils voulaient nous parler. C’est moi qui me suis rendu Ă  trois ou quatre mĂštres de leur tranchĂ©e d’oĂč ils Ă©taient sortis au nombre de trois pour leur parler. Je rĂ©sume la conversation que j’ai du rĂ©pĂ©ter peut ĂȘtre deux cents fois depuis Ă  tous les curieux. C’était le jour de NoĂ«l, jour de fĂȘte, et ils demandaient qu’on ne tire aucun coup de fusil pendant le jour et la nuit, eux-mĂȘmes affirmant qu’ils ne tireraient pas un seul coup. Ils Ă©taient fatiguĂ©s de faire la guerre, disaient-ils, Ă©taient mariĂ©s comme moi ils avaient vu ma bague, n’en voulaient pas aux Français mais aux Anglais. Ils me passĂšrent un paquet de cigares, une boĂźte de cigarettes bouts dorĂ©s, je leur glissai Le Petit Parisien » en Ă©change d’un journal allemand et je rentrai dans la tranchĂ©e française oĂč je fus vite dĂ©valisĂ© de mon tabac boche. Nos voisins d’en face tinrent mieux leur parole que nous. Pas un coup de fusil. [
] Le lendemain, ils purent s’apercevoir que ce n’était plus NoĂ«l, l’artillerie leur envoya quelques obus bien sentis en plein dans leur tranchĂ©e. Fais part de mes amitiĂ©s Ă  tous et Ă  toi, mes plus affectueux baisers.

Lexpression marraine de guerre dĂ©signe les femmes ou les jeunes filles qui entretiennent des correspondances avec des soldats au front durant la PremiĂšre Guerre mondiale afin de les soutenir moralement, psychologiquement voire affectivement.Il s'agissait souvent de soldats livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes, ayant par exemple perdu leur famille. La marraine de guerre

Depuis janvier 2009 que je tiens ce blog, je fais en sorte de ne pas le limiter Ă  l’unique sujet du Voyage. Digressions, rĂ©flexions, pensĂ©es et autre hors-sujets prĂ©sumĂ©s sont des invitĂ©s rĂ©currents de ce lieu et j’en suis purement satisfait ainsi. Aujourd’hui, c’est Ă  des annĂ©es-lumiĂšre de tout cela que je vous emmĂšne, back trĂšs trĂšs far away in the time, puisque le sujet de cet article date de 1916 et de la bataille de Verdun. Lorsque j’étais lycĂ©en, au siĂšcle dernier, ma professeure d’histoire nous avait fait Ă©tudier en profondeur le lĂ©gendaire recueil Paroles de Poilus. Elle m’avait, dans le cadre de cette Ă©tude, donnĂ© Ă  lire la photocopie d’une lettre Ă©crite par l’un de ces soldats Ă  sa femme, Ă  la veille de Verdun. De cette lettre et de son auteur, je ne sais qu’une chose il est effectivement mort peu aprĂšs et son tĂ©moignage s’est transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, jusqu’à arriver, nul ne sait trop comment, entre mes mains. Sa lecture me touche toujours autant et c’est pourquoi la voici donc, maintenant, in extenso Ma trĂšs chĂšre et trĂšs aimĂ©e Marie, Dieu l’a ainsi dĂ©cidĂ©, cette lettre est la derniĂšre que vous lirez de moi ! Je l’écris aprĂšs avoir reçu l’ordre de diriger une attaque qui doit entrainer les plus grands sacrifices – le mien en particulier. Je la confie Ă  un officier du 232Ăšme, le lieutenant Ruez, qui vous la fera parvenir, quand mon sacrifice aura Ă©tĂ© accompli. Je t’offre volontier [ma vie] Ă  la France, en vue de la grandeur de laquelle j’ai toujours travaillĂ© et vĂ©cu. Je partirai en ChrĂ©tien, aprĂšs avoir accompli mes devoirs religieux. Ceci sera pour votre Ăąme si chrĂ©tienne la meilleure des consolations pendant notre sĂ©paration momentanĂ©e; ce sera un exemple pour nos chers enfants. En vous quittant ainsi, je vous laisserai, je l’espĂšre, un souvenir qui vous soutiendra dans la vie. Soyez assurĂ©e que je vous aime comme je vous ai toujours aimĂ©e et que j’emporte dans le cƓur notre image chĂ©rie, ainsi que celles de mes quatre enfants, dans l’ñme desquels vous me ferez revivre. Le temps nous manque pour adresser un dernier adieu Ă  ma bonne et vĂ©nĂ©rĂ©e mĂšre, je vous prie de lui annoncer ma mort au Champ d’Honneur. Venant de vous qu’elle affectionne particuliĂšrement, ce coup lui sera moins rude. Dites-lui que son Ăąme a forgĂ© la mienne et que je l’embrasse du fond de mon cƓur, ainsi que mon pĂšre qui fut mon modĂšle. Je n’oublie aucun des nĂŽtres dans ma derniĂšre vision de la Vie. Mon baiser le plus affectueux Ă  mes chers petits Pierre, Louis, Anne et Charlotte; Ă  vous mon plus tendre adieu et au Revoir ! Votre Paul
CommĂ©morationde 14/18 : lettre de la femme d’un poilu. La 3D commĂ©more la grande guerre Ă  sa maniĂšre. Les Ă©lĂšves ont Ă©crit la rĂ©ponse de la femme de RenĂ© Jacob ( Paroles de Poilus, anthologie de Jean-Pierre GuĂ©not). Voici une lettre particuliĂšrement rĂ©ussie ! j’attendais impatiemment de tes nouvelles, inquiĂšte, car autour de

Nous vous invitons à découvrir les lettres scan des lettres et retranscription tapuscrite de correspondance entre Monsieur Jean Bouron, soldat de la premiÚre guerre mondiale, sa femme Marie Louise restée à Brem et ses enfants André Louis et Jean. Monsieur Jean Bouron est né en 1873 à Saint Nicolas de Brem. Lors de l'écriture de ses lettres il était ùgé de 42 ans. Il est décédé dans la Marne le 25 septembre 1915 le lendemain de la derniÚre lettre le premier jour de la seconde bataille de Champagne 25 septembre 1915-9 octobre 1915. Nous souhaitons remercier vivement l'arriÚre petit-fils du poilu pour le partage de ces courriers chargés d'émotions et d'histoire. Si vous avez également des courriers et témoignages historiques que vous souhaitez partager n'hésitez pas à prendre contact avec la mairie. Transcription des lettres Lettres d'un poilu Scan des originaux CARTES DU 16 03 CARTES DU 16 04 CARTES MARS FRAGMENTS DE LETTRES LETTRES AVRIL LETTRES 1 MAI LETTRES 15 MAI LETTRES 26 MAI LETTRES 9 JUIN LETTRES 13 JUIN LETTRES 13 JUIN LETTRES 2 JUILLET LETTRES 14 JUILLET LETTRES JUILLET LETTRES 2 AOUT LETTRES 13 AOUT LETTRES 25 AOUT LETTRES 7 SEPTEMBRE LETTRES 9 SEPTEMBRE LETTRES 24 SEPTEMBRE LETTRES DEC 1915 JANV Dans le cadre du Passeport du Civisme et du travail relatif au devoir de mémoire, les enfants de CM2 des deux écoles de la commune ont rédigé des lettres réponses à M. Jean Bouron. Nous vous invitons à les découvrir ci-dessous. Lettres des pdf -

  • áˆ¶áˆŸŃ€áŒŽÏŃƒŐ€ аշÎčÎŒáŠ’ŐœĐ” áŠ–ĐŸĐ±Ń€Î”
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  • Ηነ хДքՄáŠčаст
Lettrebouleversante d'un poilu Ă  sa femme : "La sentence est tombĂ©e : je vais ĂȘtre fusillĂ© pour l'exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d'obtempĂ©rer." Lettre Ă 
Objectifs 1/ Je lis des lettres de Poilus 2/ J’apprends Ă  percevoir l’ironie dans un texte Qu’est-ce qu’un “poilu” ?Le terme “poilu” dĂ©signe tous les soldats français qui ont combattu lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale de 14-18. Les conditions de combat atroces des poilus, notamment dans les tranchĂ©es, face aux soldats allemands, ont marquĂ© les esprits. Qu’est-ce que l’ironie ? L’ironie est une figure de style par laquelle on dit le contraire de ce que l’on pense rĂ©ellement, afin de se moquer. Extrait d’une lettre de Pierre Rullier 26 juillet 1915 J’ai vu de beaux spectacles ! D’abord les tranchĂ©es de Boches1 dĂ©foncĂ©es par notre artillerie malgrĂ© le ciment et les centaines de sacs de terre empilĂ©s les uns au-dessus des autres ; ça c’est intĂ©ressant. Mais ce qui l’est moins, ce sont les cadavres Ă  moitiĂ© enterrĂ©s montrant, qui un pied, qui une tĂȘte ; d’autres, enterrĂ©s, sont dĂ©couverts en creusant les boyaux. Que c’est intĂ©ressant la guerre ! On peut ĂȘtre fier de la civilisation ! »1. Surnom donnĂ© aux Allemands durant la PremiĂšre Guerre Mondiale Quelques pistes de lecture 
 En quoi cet extrait d’une lettre de poilu est-il ironique ? Citez des phrases ironiques. Extrait d’une lettre censurĂ©e du soldat Albert Cazes 1917 C’est Ă  rendre imbĂ©cile, c’est laid, c’est odieux, nous nous terrons comme des bĂȘtes traquĂ©es, et les jours succĂšdent aux jours, tristement, dans la crasse, les poux et la puanteur. Je vous assure que quelques mois de ce dur mĂ©tier sont plus que suffisants pour abrutir un homme. » Quelques pistes de lecture 
 Diriez-vous qu’Albert Cazes critique la guerre de maniĂšre violente ? Êtes-vous d’accord avec lui ? Lettre de Pierre Ă  sa femme Edith 22 septembre 1916 Ma chĂšre Édith,La vie ici est trĂšs dure. Dans les tranchĂ©es, l’odeur de la mort rĂšgne. Les rats nous envahissent, les parasites nous rongent la peau ; nous vivons dans la boue, elle nous envahit, nous ralentit et arrache nos grolles. Le froid se rajoute Ă  ces supplices. Ce vent glacial qui nous gĂšle les os, il nous poursuit chaque jour. La nuit, il nous est impossible de dormir. Être prĂȘt, Ă  chaque instant, prĂȘt Ă  attaquer, prĂȘt Ă  tuer. Tuer, ceci est le maĂźtre-mot de notre histoire. Ils nous rĂ©pĂštent qu’il faut tuer pour survivre, je dirais plutĂŽt vivre pour tuer. C’est comme cela que je vis chaque minute de cet enfer. Sans hygiĂšne. Sans repos. Sans joie. Sans n’est rien comparĂ© au trou morbide oĂč ils nous envoient. Sur le champ de bataille, on ne trouve que des cadavres, des pauvres soldats pourrissant sur la terre imprĂ©gnĂ©e de sang. Les obus, les mines, dĂ©truisent tout sur leur passage. Arbres, maisons, et le peu de vĂ©gĂ©tation qu’il reste. Tout est en ruine. L’odeur des charniers, le bruit des canons, les cris des soldats
 L’atmosphĂšre qui rĂšgne sur ce champ de carnage terroriserait un gosse pour toute sa vie. Elle nous terrorise je suis montĂ© au front. Ils m’ont touchĂ© Ă  la jambe. Je t’écris cette lettre alors que je devrais ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s des autres, Ă  me battre pour ma patrie. Notre patrie, elle ne nous aide pas vraiment. Ils nous envoient massacrer des hommes, alors qu’eux, ils restent assis dans leurs bureaux ; mais en rĂ©alitĂ©, je suis sĂ»r qu’ils sont morts de ! Ce que j’aimerais recevoir une lettre. Cette lettre, celle qu’on attend tous, pouvoir revenir en permission. Ce que j’aimerais te revoir, ma chĂšre Ă©pouse ! Retrouver un peu de confort, passer du temps avec notre petit garçon
 Est-ce que tout le monde va bien ? Ne pensez pas Ă  toutes ces horreurs. Je ne veux pas que vous subissiez cela par ma faute. Prends bien soin de toi, de notre fils, et de mes parents. Et, mĂȘme si je ne reviens pas, je veillerai toujours sur toi. Je pense Ă  vous tous les jours, et la seule force qui me permet encore de survivre, c’est de savoir que j’ai une famille qui m’attend, Ă  la ĂȘtre Ă  vos cĂŽtĂ©s trĂšs prochainement, Ă  bientĂŽt ma belle Édith, je t’ Quelques pistes de lecture 
 1 – Lisez le premier paragraphe. Quel genre de vie Pierre mĂšne t-il dans les tranchĂ©es ? 2 – Lisez les deuxiĂšme et troisiĂšme paragraphes. A votre avis, quelle est l’opinion de Pierre sur la guerre ? Regardez cette vidĂ©o du Youtubeur Mamytwink et rĂ©pondez aux questions ci-dessous 1 – À quelle occasion les Français et les Allemands ont-il fait une trĂȘve ? Pourquoi ? 2 – La guerre a t-elle continuĂ© aprĂšs cette trĂȘve de NoĂ«l ? A t-elle fait beaucoup de morts ? Travail d’écriture Consignes A votre tour de rĂ©diger une lettre de poilu pour tĂ©moigner de la guerre. Cette lettre pourra ĂȘtre adressĂ©e Ă  un membre de votre famille, Ă  un ami, etc. Pour cela, vous devez vous inspirer des lettres vues ci-dessus. Vous pouvez au choix Écrire cette lettre sur du papier jauni pour faire ancienEcrire cette lettre directement dans le formulaire de rĂ©ponse Lettre Ă©crite par FloraÀ mon amour Je t’écris cette lettre sĂ»rement la derniĂšreIci c’est dur de ne pas perdre le quand je pense Ă  toi je me dis que ça vaut la peine de se battre pour vivre. VoilĂ  pourquoi je me bats je me bats pour toi. Pour ton visage 
Pourrais-je encore voir ton visage, ton sourire, tes yeux ?Pourrais-je encore te toucher ou passer la nuit sous tes draps ?C’est si difficile ! Je vois mes camarades mourir sous mes yeux .Une bombe a explosĂ© et j’ai vu un morceau de main atterrir Ă  mes pieds. C’est horrible ! cette guerre finira t-elle ? Je n’en peux est-ce que je me bats ? Je ne sais plus. Je ne sais pas. Cela fait si longtemps que je me Ă  l’heure, j’ai vu une balle passer Ă  cĂŽtĂ© de mon oreille. J’ai bien cru que je ne pourrai pas t’écrire ces mots doux avant de voir la mort, brusque et sauvage, me prendre un de ces ne t’inquiĂšte pas je survivrais pour t’écrire encore une lettre. Celle-ci j’ai pu te l’écrire car je suis de garde de nuit .Je ne sais pas si je vivrai assez pour pouvoir te revoir, mais mĂȘme si je meurs sache que mon amour indĂ©lĂ©bile pour toi restera Ă  jamais gravĂ© dans mon coeur. Si je survis Ă  cette guerre, je ne serais plus jamais le mĂȘme une partie de moi restera en guerre Ă  que cette lettre te parviendra .Ton amour. Lettre Ă©crite par tyron Bonjour Anne, Je t’écris cette lettre qui sera la derniĂšre, du moins, je pense
 Ici, ça ne va vraiment pas. Actuellement, il ne nous reste que quelques soldats, et 2000 soldats adverses sont contre nous. Il faudrait vraiment un miracle pour que nous sortions vivants du champ de bataille. Je prends le temps d’écrire cette lettre, car j’ai besoin de savoir comment les enfants et toi, vous vous portez. Dis-leur que je pense Ă  eux tous les jours. Ici, nous sommes en crise. Nous n’avons presque plus de nourriture, d’eau.. etc. Les Allemands ont dĂ©cidĂ©, hier, de mettre 5 000 soldats contre nous et nous allons ĂȘtre renforcĂ©s avec 3 000 hommes pour les affronter. MalgrĂ© la situation, j’ai confiance ! Il nous reste des alliĂ©s puissants. Je donnerai tout pour te toucher, pour sentir ton odeur, entendre ta voix ou tout simplement te voir une derniĂšre fois. Ici, j’ai des sensations bizarres. Par exemple, lorsque des bombes atterrissent sous mes yeux, que des balles m’effleurent, je me dis que la chance est avec moi ! Sache que je t’aime et que si tu ne reçois plus de lettre, c’est que je suis parti rejoindre mes ancĂȘtres ! Je me bats pour vous, pour le peuple et pour le monde. Je me bats pour la paix. Paix qu’ils n’ont pas pu trouver par un simple accord. J’essaye de garder le sourire, malgrĂ© les personnes que j’ai dĂ» tuer, un peu plus de 300 hommes. J’espĂšre que tu recevras cette lettre, car j’ai pris du temps Ă  l’écrire. Avec tout mon amour, Au revoir Anne ! Syk1WM.
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